Bi’llet + Pan’carte 2022

bi'llet + pan'carte sur fond bi et pan

relire ceux de 2021

Janvier

Flash du 4 janvier 2022

N° 41 du 12 janvier 2022

édito

Voilà la nouvelle année
Même si nous vous la souhaitons excellente (à nous aussi, d’ailleurs !), même si ce serait chouette si elle vous apportait plein de satisfactions personnelles, relationnelles, ben…
… Elle démarre un peu étrange, et personne ne peut prédire comment
elle va évoluer.
Mais, à Bi’Cause, nous avons 3 certitudes :
1) C’est l’année de nos 25 ans, précisément, nous les atteindrons le 26 mai. Et nous entendons les fêter (voir annonce ci-dessous).
2) Nous en profitons pour faire un peu évoluer notre représentation graphique. D’où le logo, la police Verdana, les couleurs Bi et Pan des intertitres.
3) Nous avons besoin de vous, et lançons un appel : rejoignez-nous (re-nouvelez votre adhésion), participez à l’aventure, sinon des 25 prochaines années, au moins à celles de 2022 (et plus si affinités) ; voir https://bicause.fr/lassociation-bicause/adherer/.

Flash du 22 janvier 2022

Février

Flash du 11 février 2022

Mars

N° 42 du 11 mars 2022

Édito

8 mars journée de lutte pour les droits des femmes
31 mars journée de la visibilité trans

Qui peut douter de la profonde convergence entre les deux événements?

Les femmes cisgenres comme les femmes trans sont confrontées au même patriarcat, qui alimente et reproduit agressions sexistes et sexuelles, violences dans la sphère intime comme dans toute la société…

Toute tentative d’opposer les femmes cis et trans – et plus généralement les femmes et les hommes trans et personnes non binaires – est faux, stupide, et même catastrophique pour la convergence nécessaire contre la norme cis-sexisme. 

En France comme ailleurs.

À cet égard, deux importantes précisions.

1) Le calendrier nous avait déjà indiqué que le 21 mars était la journée mondiale contre le racisme.
Une manifestation aura lieu samedi 19 à 14h place du Châtelet par le même collectif qui avait appelé à la solidarité avec les refugiæs et migranz le 18 décembre 2021, contre les exclusions et rejets de l’Autre « D’où que l’on vienne, où que l’on soit né·e, notre pays s’appelle Solidarité ».
Cela concerne les associations LGBTQI+, notamment qui luttent depuis des années pour accueillir correctement ici les demandaires d’asile LGBTQI+. Dont Bi’Cause…

2) Bien sûr touz souhaitons ardemment que la paix revienne à l’est de l’Europe. Mais comment fermer les oreilles et détourner les yeux quand un peuple est victime d’une agression caractérisée? Impossible, d’autant plus quand elle a été décidée par un autocrate qui pénalise et emprisonne nos frères et sœurs, nos adelphes LGBTQI en Russie, qui couvre les assassinats perpétrés contre elleux en Tchétchénie. Nous avons plusieurs fois manifesté notre soutien à nos amiz contre ces menées criminelles. 
De Russie, d’Ukraine ou réfugiæs, iels sont dans nos têtes et dans nos cœurs. Participons aux actions de solidarité.
Transformons Mars, dieu de la guerre, en mars, mois de lutte et de paix.

Flash du 16 mars 2022

Flash du 24 mars

Flash du 30 mars

Avril

N° 43 du 5 avril 2022

Éditorial : Assez des discours de haine et de rejet.

Ils ont fleuri, et ils se sont renforcés depuis quelques mois. Certains hérauts, certains médias en ont fait leur miel, soufflant sur les braises ou attisant les feux de l’exclusion et de la discrimination. Certains veulent même en faire un programme pour notre pays.

Bi’Cause est une association a-partisane. Que cela soit clairement posé.

Elle ne peut rester indifférente quand, par exemple, on veut remettre en cause le droit du sol. Le sol, c’est aussi la terre d’accueil, la terre d’asile, et notre pays doit rester fidèle à ses principes et en améliorer la mise en pratique.

N’oublions pas, le sol a été dégradé notamment hors de nos frontières :

  • par les prédateurs de compagnies transnationales qui exploitent les ressources des pays notamment « en voie de développement », en se fichant des populations ;
  • par les guerres que ces concurrences alimentent ;
  • par le développement de « l’or bleu », la spéculation croissante sur l’eau, qui devrait au contraire être accessible à touz ;
  • par le réchauffement climatique, lié à des modes de vie et des intérêts égoïstes, en particulier des plus riches ;
  • plus près de nous, par l’insupportable invasion d’un pays souverain et les horreurs de la guerre qu’elle a déclenchées… liste non exhaustive !

Et on voudrait rejeter nos sœurs, nos frères, nos adelphes notamment persécutæs parce que LGBTQI+ ?

Bi’Cause vous invite à retrouver ou découvrir le débat avec les porteparoles des candidaz qui ont participé à la table-ronde le 21 mars dernier : youtu.be/UtcGYm9dUk4.

Elle publiera sur son site, dès qu’il sera paru, le communiqué commun de l’inter LGBT et de l’ILGA Europe, inter-associative LGBTQI+ d’Europe.

Parce que l’avancée des droits humains, la progression des droits LGBTQI+, la diversité et l’inclusion sont indissociables.

Parce que, comme nous le disons depuis toujours, « L’Amour est un droit ! »

Flash du 21 avril

Mai

N° 44 du 11 mai 2022

Édito : 14 mai, 17 mai – 12 et 19 juin Les droits LGBTQI+ sont toujours à conquérir !

Le 17 mai est l’IDAHOT, la journée mondiale contre les LGBTphobies.

Le 14 mai, c’est le retour dans Paris de la Marche national ExisTransInter, dorénavant à le 2e week-end de mai.

Et les 12 et 19 juin, ce sont les élections législatives, vous savez, celleux qui font les lois.

Une loi ne change pas toute la société. Mais elle peut aider. On a vu, dans les années 2010, que les lois qui se concrétisent trop lentement entretiennent des situations très frustrantes, voire insupportables. C’est le cas de personnes trans qui ont encore des difficultés pour le changement d’étatcivil, pour l’accès à la PMA, et pire encore pour les personnes intersexes.

On a aussi vu, on le voit au quotidien, des forces veulent faire régresser la société, donnent de la voix, en particulier dans les « grandes » puissances : Outre-Atlantique, sur le droit à l’avortement qui pourrait être remis en cause, et nous sommes solidaires des droits des femmes ; en Russie, où les droits LGBT sont bafoués, et les militanz, pourchassæs.

Plus près de nous, aussi, sévissent des prétendues féministes qui veulent limiter les accès aux traitements pour les jeunes personnes trans et en questionnement, et qui sont en fait transphobes. Ou encore un courant raciste qui, se parant de la défense des femmes, amplifient les fractures de la société.

Nous voulons la paix, des vraies avancées, le vivre ensemble, l’autodétermination de chacan. Parce que l’amour est un droit, parce que nos vies, nos expressions doivent être respectées.

Développons la visibilité Bi et Pan (réservez le 24 mai !).

Œuvrons ensemble pour vivre mieux à et avec Bi’Cause, dans et avec toute la société, contre toutes les discriminations !

Juin

N° 45 du 9 juin 2022

N° 45 du 21 juin 2022

Samedi 25 juin : Marche des Fierté de Paris : Nos corps, nos droits, vos gueules !

L’Inter LGBT a publié un appel fort dont Bi’Cause est signataire : https://www.inter-lgbt.org/appel_marche_2022/

(extrait : … Aujourd’hui, c’est notre colère et nos inquiétudes qui guident nos pas, côte à côte, face à de tels renoncements quotidiens, de tels accommodements d’une grande partie de la classe politique avec les idées réactionnaires. L’Inter-LGBT vous appelle à défiler tou·te·s ensemble ce 25 juin, de la porte Dorée à la Place de la République, pour ne plus laisser se répandre les paroles nauséabondes et hostiles et nous défendre, pour défendre la justice, l’égalité, l’inclusion et l’autodétermination de tou·te·s !)

Soyons nombreuz au rendez-vous pour la visibilité, la mobilisation, les droits de toutes les personnes LGBTQIA+.

Soyons nombreuz à participer à tout ou partie de la Marche. Venez nous rejoindre et nous aider au cortège de Bi’Cause, le 6e sur quelque 80. Pour faire rayonner nos couleurs bi, pan, ace, non binaires etc.

  • Dès 12h30 sortie du métro Michel Bizot, côté numéros impairs de l’avenue Daumesnil. Départ de la Marche à 14h.
  • Tout au long du parcours : av. Daumesnil, rue de Lyon, place de la Bastille, bd Beaumarchais, bd Filles du Calvaire, bd du Temple, arrivée place de la République (avec un grand podium jusqu’à 20h).

Et si vous avez des disponibilités, l’Inter LGBT cherche en permanence des bénévoles pour la Marche, dès le matin pour l’organisation ; envoyer mail à bicause.contact@gmail.com ou message sur Discord @l’an des responsables.

Merci. À très bientôt.

Juillet

N° 46 du 12 juillet 2022

Bénévoles Volontaires
Parce qu’on le voudrait bien
Parce que vous le valez bien

C’est un peu le temps des bouts de bilans, on parle des marches, des événements du printemps. Ce qui a fonctionné, ce qui a été limite, là où on a été franchement mauvais·es.

On prépare aussi la rentrée, certans de nous angoissent, d’autres pensent avant tout à décompresser.

Bi’Cause lance un appel.

Nous avons besoin de vous pour produire et mettre en forme des infos brèves, activer la comm’ sur les réseaux sociaux, maquetter nos plaquettes, traduire nous textes, organiser les réponses aux sollicitations, gérer les plannings…

Nous avons besoin de personnes qui prennent des photos, qui enregistrent, qui travaillent sur nos archives, y compris avec des partenariats extérieurs. Qui voient les besoins de financement, suivent les dossiers. Qui, après avoir participé à notre module de formation, fassent un retour et nous aident à l’améliorer et le diversifier.

Et des tas d’autres propositions que vous pourriez nous faire. Vous avez des talents, nous avons une histoire, modeste mais réelle, et des ambitions, immodestes.

Alors contactez-nous, venez à nos événements de l’été, envoyez-nous un petit mail, réagissez sur les réseaux, alimentez notre Discord Bi’Cause…

Merci d’avance.

Août

N°47 du 6 août 2022

Septembre

N°48 du 19 septembre

Octobre

Flash du 2 octobre

N°49 du 12 octobre

édito

Pourquoi seulement une Journée internationale de la Bisexualité de Visibilité BI+ ?…

Bien sûr, il aurait pu y avoir davantage de monde lors de la Marche de Paris. Mais un jour viendra où ce sera un événement incontournable de notre grande communauté LGBTQIA+… Et merci à touz qui ont apporté leurs pancartes, leur dynamisme, leur couleur, spécialement à nos super DJ, Chloé, Nina et Nicolas.
Bien sûr, on attend avec impatience le moment où ce seront des centaines de connexions qui suivront la table-ronde le jour de la JIB, le 23 septembre. Mais, promis, vous aurez le moyen de (ré)écouter les échanges, on le mentionnera dans notre Bi’llet + Pan’carte.
En fait, rien ne s’arrête le 25 septembre, à la nuit tombée !
Déjà, vous pouvez suivre les liens pour retrouver la parole portée sur les ondes :

  • À France-bleu le 23/09 : https://www.francebleu.fr/emissions/c-est-la-vie/etre-bisexuel-aujourd-hui
  • À Radio Stonewall le 30/09 : https://radiostonewall.com/nos-podcasts/safee-l-actu/

Et va arriver prochainement le lien de la réécoute d’Homomicro, radio amie de Bi’Cause qui émet tous les lundis soirs, à laquelle contribue notre amie Valérie et qui a accueilli Bi’Cause le 10 octobre.
Ben, oui, octobre, on continue et les mois suivants aussi !
Shams-France, qui nous a fait la joie d‘être autour du micro le 23 septembre, organise une très importante table-ronde mercredi 12 octobre (on vous avait dit de sauver la date !)
Notre grand concert des 25 ans a lieu mardi 18 octobre à la Foisonnante, dans le 19e (comment, vous ne l’avez pas marqué ?…) ; au pilotage, Christophe Madrolle, premier artiste à s’être déclaré pansexuel en 2012 !
Et déjà nous nous projetons dans les dates de l’an prochain : la Journée Internationale de la Visibilité Pan le mercredi 24 mai 2023, et la JIB le samedi 23 septembre.
D’ici là, chaque jour doit permettre d’accroître la visibilité Bi, Pan et +. Plus : ce n’est pas que l’affaire de Bi’Cause, mais toutes les associations peuvent y contribuer. Car, savez-vous, des bi, des pan, eh bien… il y en a partout !

Flash du 22 octobre

Novembre

N° 50 du 4 novembre 2022

Édito : Tu as toute ta place …
Vendredi 11 novembre de 10h à 18h – Journée d’échange « Bi’Cause de demain »
Comment faire évoluer Bi’Cause, et développer la visibilité et la présence de la cause
Bi/Pan ?
Au bout de 25 ans, nous avons des convictions, et des ratées aussi. Tu as une
expérience, des idées, des suggestions…
Mettons-les ensemble.
Bi’Cause est souvent sollicitée dans le mouvement LGBTQI+, c’est normal, en tant que
seule assoc’ nationale dans ce domaine.
Et nous ne pouvons nous satisfaire de plafonner à 120 membres avec des régions
entières sans personne, sans contact. De sursoir à des projets, de retarder des
échéances, faute d’organisation et de disponibilités.
À moins 4 mois de notre Assemblée générale 2023, nous avons choisi, de consacrer une
journée, avec deux demi-journées assez indépendantes, à

  • balayer notre module de formation/sensibilisation,
  • répertorier les éléments de notre comm’,
  • recenser les avancées possibles en matière de fonctionnement, de bénévolat…

Et autour d’un cas concret de la détermination démocratique de nos positions, à trouver
les moyens de permettre à chaque membre de s’exprimer et de faire part de ses attentes.
Alors, le 11 novembre, loin des commémorations, au Centre LGBTQI+ (et sans
doute en distanciel via Zoom), ce sera Ze place to bi wiz Bi’Cause !
Si ce n’est déjà fait : inscris-toi par mail ou via Discord, merci.

N°51 du 16 novembre 2022

Édito

  • Violences sexistes et sexuelles à l’encontre de toutes les femmes (cisgenres et transgenres) et des minorités de genre
  • Campagnes transphobes
  • Discriminations
  • Droits des enfants

Bi’Cause est concernée

Bi’Cause se mobilise

Chaque année nous participons à deux événements

  • La marche pour l’éradication des violences faites aux femmes (journée mondiale le
    25/11), qui partira samedi 19 à 14h à République.
  • L’événement parisien pour la journée du souvenir trans, en hommage à toutes les
    victimes de la transphobie (Jour international du Souvenir Trans, TDoR). Voir plus bas
    les deux événements sur ce sujet.

Cette année le weekend qui vient prend encore plus d’importance, parce que :

  • Le discours décomplexé se poursuit, et n’est plus limité à un héraut de droite extrême, ex-amuseur public et novice en politique ;
  • Les violences ne baissent pas, et les moyens de lutte en regard ne décollent pas vraiment selon les organisataires, « En 2022, les violences sexistes et sexuelles restent massives. Elles abîment et parfois brisent la vie de millions de femmes, de personnes LGBTQIA+, d’enfants, de familles. » (voir l’appel pour les marches du 19/11 dans toute la France : https://www.noustoutes.org/manif2022/) ;
  • Une campagne pseudo-scientifique, orchestrée par un obscur Observatoire de la Petite Sirène, prend pour cible les enfants et ados trans, leurs parents et les médecins et personnels de soins qui les soutiennent ;
  • Les mêmes s’attaquent à la circulaire de l’ex-Ministre de l’Éducation nationale sur l’accueil des élèves trans, pourtant bien timorée ; rappelons que le 20 novembre est aussi la journée des Droits de l’enfant !
    La convention internationale, agissant dans le cadre de « la dignité et la valeur de la personne humaine », prévoit de très nombreuses dispositions, dont : « L’enfant a droit à la liberté d’expression… Les États parties (doivent) promouvoir son bien-être social, spirituel et moral ainsi que sa santé physique et mentale,… le droit de l’enfant de jouir du meilleur état de santé possible» https://www.unicef.fr/convention-droits-enfants/
  • Le Planning Familial est victime de ces activistes qui ont voulu interdire leur affiche figurant un homme trans enceint ;
  • Il ne se passe pas une semaine sans qu’une ou plusieurs tentatives de pollution du débat public (sous couvert de féminisme, de militantisme lesbien ou de pseudo- universalisme) ne s’invitent sur les plateaux télés, dans les colonnes des médias, en ligne etc.
  • Pendant ce temps, des jeunes personnes (notamment les enfants intersexes qu’on mutile toujours !), et des moins jeunes, souffrent, sont victimes du sexisme le plus crasse, pensent au suicide ou le réalisent, sont agressées, décèdent.

Et maintenant la présidente du groupe parlementaire « Renaissance » amende son propre texte de loi constitutionnelle de l’IVG pour en exclure les personnes non binaires et les hommes trans : alors, comme on dit, « le diable se cache dans les détails ».
Nous soutenons et nous associons à l’appel de la Pride de Marseille (https://www.pride-marseille.com/2022/appel-a-mobilisation-nationale-pour-le-droit-a-l-ivg-pour-tou%C2%B7te%C2%B7s/) pour un rassemblement ce vendredi 18 à 19h.
Assez ! Stop !
Bi’Cause est amie, alliée, concernée, partie prenante des luttes pour le droit à l’autodétermination de l’identité de genre, pour l’extension des droits humains à toutes les minorités de genre, et pour l’arrêt de toutes les violences sexistes et sexuelles, qu’elles soient intraconjugales, systémiques, symboliques, voire institutionnelles.

Flash du 29 novembre

Décembre

N°52 du 9 décembre

Édito Merci pour tout, chère Émilie
Notre amie Émilie Dauby est décédée. Mois après mois, année après année, la sacrée lutteuse a fait reculer la maladie, et pu profiter d’un vrai moment de répit.
Elle avait, avec la présidente nationale de l’ANT (Association Nationale Transgenre), saisi la Cour Européenne des Droits de l’Homme ; au printemps 2017, elles avaient ainsi pu faire condamner l’État français, qui depuis des décennies théorisait la nécessité d’opérations chirurgicales irréversibles avant de consentir à délivrer le changement de « sexe » à l’état-civil.
C’était la France d’hier : des pressions administratives, des mutilations autoritaires, sinon, le « Monsieur » te collait à la peau ad vitam æternam.
L’État a été condamné pour sa responsabilité passée, même si, un peu in extremis, la loi « Justice du 21e siècle » (novembre 2016), a permis de lui éviter de devoir transposer une décision de justice de la CEDH – loi, très imparfaite au demeurant.
Émilie savait, sans jamais en tirer orgueil, rappeler cette bataille qu’elles avaient menée au plus haut niveau ; elle n’hésitait pas à remettre en place tel.le médecin qui la mégenrait, à mobiliser la médiatrice du Ministère de la Santé quand la caisse Primaire faisait de la résistance passive au changement de numéro de Sécu ; mais elle prenait tout le temps nécessaire pour expliquer à une personne qui se trompait comment aborder le sujet pour respecter autrui, toujours vigilante pour participer et
faire avancer les choses pour toutes et tous. Elle savait partager son expérience.
Elle avait ainsi été un pilier de l’Apéro-Trans au Centre LGBTQI+ de Paris et d’IdF, jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus venir, et du C.A. du Centre, où elle représentait son association.
Une grande dame fière d’être femme, fière d’être mariée, fière d’être maman et grand maman, en toute simplicité dans la complexité de la vie.
Nous lui avons rendu hommage mercredi 7 en petit comité, invité·e·s par la famille, avec des ami·e·s proches, dont FLAG ! (l’association des policiers, gendarmes et personnels pénitentiaires LGBT+)
À côté d’une belle photo, un petit drapeau trans aux couleurs tendres voisinait sur le cercueil avec le grand drapeau breton, le gwen ha du.
Merci pour tout, chère Émilie.

Flash du 15 décembre

Lire ceux de 2023