A l’occasion de la Journée internationale de la Bisexualité 2015, le journal 20 minutes a contacté Bi’Cause.
« Quand j’ai annoncé à ma grand-mère que j’étais bisexuel, elle m’a demandé si ça signifiait que j’allais avoir à la fois une petite copine et un petit copain », se souvient en riant Alexandre Antolin, militant chez SOS homophobie et corédacteur de la première enquête nationale sur la bisexualité. Témoins de l’incompréhension suscitée par leur orientation sexuelle, les bisexuels doivent également faire face à de nombreux clichés. « Polygames », « infidèles », « volages », ces jugements sont parfois vécus comme une véritable souffrance pour celles et ceux qui éprouvent de l’attirance pour les hommes comme pour les femmes.
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« Annuler la honte »
A 54 ans, François Soulabaille, trésorier de l’association Bi’Cause, a vécu plus d’une vingtaine d’années avec une femme avant de vivre pleinement sa bisexualité. Pour lui, la question de la visibilité des bisexuels est fondamentale : « En France et en Europe, peu de personnalités revendiquent cette orientation sexuelle. Le dire, en parler, l’expliquer, ça peut permettre d’annuler la honte que beaucoup de bisexuels ressentent et qui les pousse à vivre cachés. »
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