Bi’llet + Pan’carte 2024

bi'llet + pan'carte sur fond bi et pan

Relire ceux de 2023

Janvier

Flash du 4 janvier 2024

Flash du 16-01-2024

Bi’llet + Pan’carte n°64 du 20-01-2024

Bi’Cause a présenté ses vœux 2024 lundi 8 janvier
Des vœux de bonne année, sous le signe décapant de la citation que nous rappelons souvent, ces temps-ci. Il y a 22 ans, Catherine Deschamps, co-fondatrice de Bi’Cause, écrivait dans son livre « le miroir bisexuel » : « La bisexualité, davantage qu’une identité pertinente en elle-même, est une formidable fouteuse de merde, une délatrice de l’invisible. »
Oui, de par la visibilisation assumée et militante de causes ignorées par le courant dominant (hétéro-cis-sexiste), l’affirmation bi/pan est politique ; elle remet en cause les binarités d’orientation et de genre, insiste sur l’auto-définition, intègre le fait que la personne puisse être en perpétuel devenir, et combat à ce titre les stéréotypes ; dans un but simple à dire, peut-être moins à réaliser :
le droit de toutes les personnes de vivre, d’exister et d’aimer comme elles l’entendent, dans le respect de l’autre et des autres, bien sûr !

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Bi’llet + Pan’carte n°65 du 30-01-2024

voir aussi :

Février

Flash du 06-02-2024

Bi’llet + Pan’carte n°66 du 14-02-2024

Édito (court)

Vous avez noté depuis quelques semaines la présence d’une rubrique Ace/aro dans notre Bi’llet + Pan’carte (et flash). Outre l’apport des infos (parce que cette lettre est le reflet de ce que chacan peut proposer de partager), nous matérialisons ainsi le fameux « + » du sous-titre de Bi’Cause « Association Bi, Pan et + », sans pour autant nous ériger en « expærts ». Bref, c’est une ouverture, et un enrichisse-ment.
Enfin, nous attirons l’attention du lectorat avisé sur la Semaine de Visibilité du Spectre Aromantique (18-24 février), à retrouver en fin de rubrique.

Mars

Bi’llet + Pan’carte n°67 du 07-03-2024

Édito

Un droit dans la constitution ? Touz concernæs !
Le « Congrès » réuni à Versailles (on connaît mieux, comme symbole républicain…) a voté lundi la constitutionnalisation « de la garantie de la liberté d’avorter pour les femmes ».
C’est une avancée pour les femmes, malgré les débats juridiques liés à cette tournure, fruit d’un compromis. Cela se passe sur une planète où les volontés de régression sont bien réelles, contre les droits féministes et LGBTQI+.
C’est une avancée, mais pas pour touz : une fois de plus comme pour la PMA, les personnes qui ne rentrent pas dans le moule traditionnel du genre en sont exclues ; un homme trans, dont l’état-civil est en règle, ne peut accéder ni à l’une, ni à l’autre. Dès le 3 novembre, il y a plus de 3 mois, les amiz d’OUTRans publiaient une tribune « n’institutionnalisons pas une discrimination » (voir moteurs de recherche) ; ce propos n’a pas été assez entendu.
Un certain nombre de droits ont été obtenus par avancées successives : les ancians s’en souviennent, la loi Veil du 17 janvier 1975 n’était pas parfaite, et pourtant Bi’Cause, parmi d’autres associations LGBT+, a défilé pour les 40 ans de cette dernière, à l’appel de tout le mouvement féministe et progressiste. Encore, il y a 2 ans tout juste, une loi allongeait de 2 mois le délai du recours à l’IVG.
Nul doute que parmi les éluz qui l’ont approuvé lundi, le nouveau texte est l’apogée de ce qu’iels peuvent supporter, que certans l’ont fait par pure démagogie, pour surfer sur la vague de l’opinion publique. Les trouvera-t-on en face de nous quand il s’agira approfondir et d’étendre ce droit ?…
Il reste que le combat pour une société plus ouverte et respectueuse est loin d’être gagné : ainsi la maternité des Lilas, à 2 km de Paris, est encore menacée de fermeture (ou de regroupement de structures hospitalières, ça revient au même !) C’est dans cette maternité que les personnels accueillent et accompagnent des hommes trans enceints et qui vont accoucher, des couples lesbiens où l’une des femmes est trans, etc.
Il reste qu’un droit ne vaut que si les personnes ont les moyens de l’exercer : le territoire se désertifie en matière d’accessibilité aux centres hospitaliers et médecins qui pratiquent les IVG, comme le rappelle constamment le Planning Familial. Sinon, on est dans hypocrisie et l’anti-social.
Il reste que notre pays n’a pas à donner de leçons : dans le pays des Droits de l’Homme – outre
les situations décrites plus haut -, l’interdiction des mutilations des enfants intersexes n’est toujours pas gagnée, quant à l’indemnisation de ces personnes devenues adultes…
Le lobby médical est encore puissant voire prépondérant, le législateur (comme, a fortiori, nombre de services publics) est encore arc-bouté sur la binarité des genres, et le changement d’état-civil n’est toujours pas déjudiciarisé…
Il reste que les campagnes transphobes, constantes depuis 2 ans, redoublent d’activité ces derniers jours !
Alors, oui, les droits de touz nous concernent.
Et plus précisément sur nos causes bi/pan ? Eh bien, rendez-vous à la prochaine Bi’Causerie
(voir ci-dessous).

Bi’llet Pan’carte n°68 du 20-03-2024

Édito


Longue vie à GreyPRIDE
Extrait de leur récent communiqué :


… Une association comme la nôtre repose sur le principe de confiance. Sans cette confiance, il n’y a pas d’association. Or, notre confiance a été abusée et trompée de la manière la plus éhontée.
Cet abus a été possible non seulement parce que nous avions affaire à un imposteur et manipulateur de grande envergure… aucun des membres du Bureau actuel de GreyPRIDE n’a jamais eu affaire … à de tels agissements… nous avons été trop confiants, trop crédules, trop naïfs…
Mais il est clair aussi que nous avons besoin de nouvelles forces vives. C’est l’objet d’un premier appel : aidez-nous à faire revivre GreyPRIDE en vous engageant au CA, au Bureau ou dans quelque domaine que ce soit qui corresponde à vos aspirations et capacités. GreyPRIDE existe par vous, ou n’existe pas.
Le deuxième appel concerne le nerf de la guerre : l’argent. GreyPRIDE est en grande difficulté pour faire face à ses obligations financières. Nous avons donc démarré une campagne de dons sur notre site web ; l’objectif : 15 000 € d’ici fin juin. Pour l’instant, nous en sommes encore assez loin. Votre don sera une contribution indispensable à la survie de GreyPRIDE (et déductible selon les dispositions de l’article 200 du Code Général des Impôts). Pour effectuer un don, rendez-vous sur la page d’accueil de notre site web ou en suivant ce lien et cliquez sur le bouton Faire un DON : https://www.greypride.fr/page/1311948-accueil
Quel que soit le montant, tout don est utile.
On vous donne rendez-vous aux événements conviviaux qui seront maintenus tant que GreyPRIDE
existe, notamment le Café papote…, la Conviviale … et l’Apéro du 2e lundi …, sans parler des
autres événements qui figurent dans notre agenda, et des manifestations en région.
Merci à celles et ceux qui soutiennent GreyPRIDE en cette période difficile !


Nous avons des liens tout particuliers avec GreyPRIDE. Notre regretté co-président Sébastien en avait été membre fondateur fin 2016, et Bi’Cause l’avait vite rejoint.
Nous invitons à témoigner à nos amiz la solidarité par tout moyen.

Bi’llet + Pan’carte n°69 du 30-03-2024

Dimanche 31 mars
TDoV Journée de la Visibilité Trans

Trop souvent invisibilisé.e.s, stéréotypé.e.s, ou même discréminé.e.s, nous
éprouvons le besoin vital de nous montrer telles que nous sommes, d’affirmer nos
existences, et de déconstruire les images faussées trop souvent véhiculées à notre
encontre.

Extrait du texte de l’exposition « Portraits transidentitaires »

Avril

Flash du 11-04-2024

Flash du 20-04-2024

Mai

Flash du 2-05-2024

Juin

Bi’llet + Pan’carte n°71 du 12 juin 2024

Édito : Les enjeux sont immenses, ce n’est pas un jeu… Allions le « je » et le « nous » !

Les résultats sont tombés… bien bas, au niveau d’un parlement européen, où les anti-LGBTQIA+ de tous pays ont accru leur influence ; ils vont sans doute tout faire pour changer le point d’équilibre de l’Union européenne pour s’attaquer aux droits humains, aux droits des femmes etc.

Dans notre pays, sur fond de campagne transphobe décomplexée, de lobby « contre le wokisme et la propagande LGBT à l’école » (voir édito du 15 mai), le parti arrivé en tête est celui de la candidate de 2022, qui alors voulait un « moratoire de 3 ans sur les sujets sociétaux » et votait contre la PMA pour toutes (Têtu, 11/04/2022) ; il est flanqué de nouveaux venus au Parlement, nostalgiques de la Manif Pour Tous, et dont la tête de liste réagissait ainsi au prix d’interprétation féminine de Cannes, attribué à une femme trans : « un homme qui reçoit le prix d’interprétation féminine »

Oui, nos droits collectifs, gays, lesbiennes, bi/pan, personnes trans, intersexes, queers, ace-aro etc., doivent être améliorés, et toutes les régressions doivent être bloquées, qu’elles soient directes comme le voudraient certaines forces politiques, ou sournoises, par exemple en diminuant les budgets pour les assoc’, pour la santé, en durcissant les modalités pour les migranz LGBTQIA+.

Oui, de ce fait, nos combats sont politiques, ils sont au service d’un avenir meilleur pour touz et dans le respect des diversités. C’est en ce sens qu’appellent à s’unir contre ces idées (et les partis qui les portent) de nombreux collectifs dont le collectif bi/pan Paris, des associations et réseaux inter-associatifs (Act Up, Collectif Intersexes Activistes, KapCaraïbe, Nous Toutes, fédération LGBTI, centres LGBT de Lyon, de Nancy…), des lieux communautaires (Bonjour Madame, la Mutinerie…)

Oui, il faut se mobiliser pour l’avancée de nos causes, avec les alliæs, pour faire nombre ensemble, pour les droits humains sociaux et sociétaux, et réussir les marches de ce mois. Il y a urgence !

Bi’llet + Pan’carte Flash du 19 juin 2024

Dernière minute : Communiqué de presse de l’Inter LGBT contre l’extrême-droite


« FAISONS FRONT CONTRE L’ARRIVÉE DE L’EXTRÊME DROITE AU POUVOIR
Face à la montée de l’extrême-droite et au risque de son avènement au pouvoir dans le cadre des élections législatives du 30 juin et 7 juillet 2024, L’Inter-LGBT appelle à voter CONTRE l’extrême droite et ses alliés, sans ambiguïté et sans hésitation et à voter POUR les partis et mouvements qui respectent la dignité des personnes LGBTQI+ et des minorités et intègrent pleinement nos droits et nos revendications dans leurs priorités(…) »

Bi’llet + Pan’carte Flash du 26 juin 2024

Juillet

Bi’llet + Pan’carte N°72 du 4 juillet 2024

Édito : Un environnement inquiétant
Il était annoncé, ce résultat où un camp virait en tête à l’issue du 1er tour.
Bi’Cause s’est largement exprimée sur le sujet de la montée de l’extrême-droite et de la droite dure, et des dangers qu’elle portait : rappelons les déclarations de la candidate du 1er tour de la présidentielle, l’implication active ou complaisante de son (ex-)groupe parlementaire dans la lutte contre « le wokisme et la propagande LGBT à l’école », mais aussi la dirigeante catholique intégriste LGBTphobe d’abord
concurrente puis ralliée, mais aussi la loi anti-trans votée par une droite réactionnaire majoritaire au Sénat…
Et que dire de la déclaration présidentielle fort mal venue contre le changement d’état-civil en mairie pour les personnes trans !
C’est majoritairement que Bi’Cause a pris position, en vote interne, pour « participer à la dénonciation de l’extrême-droite, allant jusqu’à appeler à faire barrage », sans pour autant s’affilier à tel parti ou tel camp.
Nous savons bien que les membres de Bi’Cause ont des opinions diverses ; nous savons de longue date que des personnes bi sont attirées par l’extrême droite (sondage IFOP Têtu vote à la présidentielle de 2007[!], certes sur un panel assez faible : 17% avaient voté FN, contre 11% de l’ensemble des personnes sondées https://www.ifop.com/wp-content/uploads/2018/03/1546-1-study_file.pdf).
Raison de plus :

  • pour argumenter, et de tout faire pour que cette fraction importante des bi et pan
    ne se tire pas une balle dans le pied !
  • pour participer aux mobilisations, appuyer les récents mots d’ordre de l’Inter
    LGBT et dire notre satisfaction bi’causienne de la belle marche de samedi dernier.
  • et aussi pour avoir contribué au dernier communiqué de presse de l’Inter
    LGBT, dont voici un extrait :
    • Ainsi, partout où le Rassemblement National pourrait l’emporter, l’Inter-LGBT appelle
      l’ensemble des candidat·e·s arrivé·e·s en troisième position dans les circonscriptions en
      triangulaires à se retirer au profit de la candidature la mieux placée pour faire barrage
      à l’extrême-droite et à appeler, sans réserve, à soutenir les candidat·e·s qui lui font
      face. Il ne s’agit pas de vos sièges dans l’Hémicycle, mais de nos vies.
  • enfin dans cette situation, pour axer notre prochaine Bi’Causerie sur un échange
    ouvert, donnant la parole à chacan.

À vous aussi, si vous le voulez !

Bi’llet + Pan’carte N° 73 du 10 juillet 2024

Pas vraiment un édito

Pas parce que Bi’llet + Pan’carte prend ses vacances… mais, pour bien mettre en avant les exigences d’amélioration des droits LGBTQIA+, il faut au mouvement un peu plus de lisibilité sur le contexte gouvernemental issu des élections, qui, disons-le, ont pour beaucoup été une période intense.

À l’heure où le RN vient de s’affilier au groupe européen du premier ministre hongrois, dont on sait l’affection qu’il porte pour nos causes (!), les positionnements de Bi’Cause contre l’extrême-droite restent intacts.

Et, parce que la convivialité et l’accueil font partie de nos principes, contre (mauvais) vents et marées (déchaînées), le prochain dimanche nous verra :
– arborer l’une de nos couleurs qui nous tient à cœur,
– promouvoir le défilé internationaliste organisé, notamment, par la marche des solidarités,
– et vous inviter à nous rejoindre à notre bi’que-nique annuel.

C’est quand qu’on se repose ? Sur le fond, jamais ; en regard des perspectives de rentrée (septembre, mois de la visibilité bi+), pas vraiment le moment – mais pour le calendrier immédiat, cela devrait s’alléger un peu 😉

À très bientôt.

Septembre

N°74 du 5 septembre 2024

Édito

Bi’envenue à septembre

Pour un mois Pan’tastique de visibilité Bi +

Si chacan a un ou des motifs de baisse de moral (retour au boulot, difficultés des études, situation internationale, blocages politiques, guerres, migrations contraintes, dérèglements climatiques, montées de forces LGBTphobes…), c’est bien cette perspective qui nous motive :

Réussir un mois de septembre inédit pour nos couleurs et nos communautés. Et notamment un dimanche 22 septembre en 2 moments forts.

De nombreuses forces et réseaux portent cette dynamique en commun, de manière articulée.

En premier, citons, saluons le collectif bi pan Paris et les BiSextiles, qui ont proposé de piloter l’organisation de la soirée. Et par leur intermédiaire, plusieurs collectifs en région sont intéressés, des amiz veulent venir, bref un petit goût de « marche nationale »…

Marche que nous co-organisons avec nos partenaires réguliers : l’Inter LGBT, ses associations et ses militanz, le Centre LGBTQI+ de Paris et d’IdF, avec ses membres associatifs et bénévoles.

Le programme sera chargé :

• à Paris, le dimanche 22, la marche (dès 14h30 place du Colonel Fabien, jusqu’à la place Edmond Michelet au sud-est du parvis Beaubourg – sous réserve de l’acceptation par la Préfecture)

• suive dès 19h30 (et jusqu’à la fermeture à 1h30) par une soirée de folie avec 14 artistes bi/pan et DJ à la Mutinerie, 176-178 rue Saint-Martin (bar ami en difficulté, il faut le soutenir).

Mais aussi d’autres événements, récurrents ou spécifiques à ce mois (voire débordant un peu en octobre), parfois sur des thématiques précises (le milieu professionnel, la présentation publique des éléments du rapport d’enquête biphobie/panphobie*…), sur les ondes ou en réunion physique, en banlieue ou en région, dans la galaxie bi pan ou via les Centres LGBTQIA+…

Le tout, nous l’espérons touz, avec un fort soutien, une active mobilisation des associations, et, si possible, d’artistes connus. Avec aussi l’aide matérielle de la mairie de Paris, et, financière, de la DILCRAH.

Œuvrons ensemble pour faire reculer l’invisibilisation Bi +, pour la prise en compte de nos réalités, par les institutions, comme dans toute la société, y compris dans la mouvance LGBTQIA+.

Réservons les dates qui paraîtront au fur et à mesure ; contribuons touz à la réussite de ces évènements !

* Jeudi 19/09, 19h30-22h, mairie du 20e arrondissement

N°75 du 12 septembre 2024

Bi’llet + Pan’carte Flash du 18 septembre 2024

Octobre

Bi’llet + Pan’carte n° 76 du 03-10-2024

Édito
Marche de l’ExisTransInter, 12 octobre, 14 h, République Bi’Cause y sera et appelle à y aller massivement
Face aux réactionnaires, riposte unitaire pour les droits trans et intersexes
En effet, Bi’Cause :

  • dénonce la campagne antitrans à qui les médias donnent depuis des années une
    importance démesurée ;
  • combat toute les tentatives régressives, telles que la loi votée par le Sénat avant la
    dissolution de l’assemblée nationale, et les propositions de loi de même nature ;
  • partage l’analyse selon laquelle les personnes trans et intersexes subissent une véritable
    crise sociale et sanitaire ;
  • porte depuis 7 ans les revendications du Collectif Intersexe Activiste pour les droits des
    personnes intersexes (à noter : du 26/10 au 08/11, quinzaine intersexe) ;
  • se retrouve pleinement dans les revendications de la marche 2024 :
  • l’interdiction des mutilations et traitements forcés sur les personnes intersexes ;
  • le libre choix des parcours médicaux ;
  • la déjudiciarisation, le remboursement et la dépsychiatrisation réelle des transitions
    médicales et administratives ;
  • la reconnaissance de l’autodétermination et du droit à transitionner ;
  • l’accès à la PMA et à la filiation garantie ;
  • la dépénalisation du travail du sexe ainsi que l’abrogation de la loi contre le système
    prostitutionnel ;
  • la régularisation des personnes trans sans papiers à travers le statut de séjour pour
    motif humanitaire ;
  • la protection de l’Aide Médicale d’Etat et son extension à Mayotte ;
  • des moyens massifs pour les services publics afin d’assurer l’accès réel à l’IVG, aux
    transitions et à la contraception ;
  • et l’inclusion et l’accès au travail, notamment via des congés de transition. .
    Texte général de l’appel et affiche : https://existrans.org/?page_id=636 , ainsi que sur notre site.
    À noter que l’ExisTransInter lance deux appels, l’un pour l’organisation d’un cortège calme,
    l’autre pour le bénévolat, que nous relayons bien volontiers : https://existrans.org/?p=656 et
    https://existrans.org/?p=651

Bi’llet + Pan’carte Flash du 15-10-2024

Bi’llet + Pan’carte n° 77 du 23-10-2024

Éditoriaux

Le Premier Ministre, saisi par une tribune signée par des responsables d’associations et des personnalités
« Monsieur le Premier ministre, il est urgent de nommer un ou une délégué·e DILCRAH sous votre autorité ». En effet :
Ce poste, d’une importance capitale, demeure vacant depuis trop longtemps à la suite du départ de son précédent titulaire au cours de l’été, alors que les violences LGBTIphobes sont en augmentation constante…
La tribune insiste sur les objectifs : pour coordonner les actions indispensables à la lutte contre les discriminations et pour assurer la pleine exécution de ce plan qui reste par ailleurs à être amélioré avec (les) propositions à ce jour sans réponse, (et souhaite) souligner l’impérieuse nécessité de pérenniser les fonds de soutien accordés par la Dilcrah à l’échelle nationale et territoriale…
Elle exprime la profonde inquiétude quant à l’attribution des responsabilités relatives à la lutte contre les discriminations en raison des orientations sexuelles et des identités de genre ainsi qu’à l’égard des personnes intersexuées à Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, (entre autres) deuxième signataire d’une loi transphobe lorsqu’il était sénateur…
Elle rappelle au Premier Ministre son engagement, (lors de la) déclaration de politique générale le 1er octobre, à ne pas remettre en cause les libertés et les droits acquis – (ayant) publiquement assuré « qu’ils seraient préservés par [vos] ministres »…
Enfin, elle demande que cette fonction soit placée sous (l’)autorité directe (du Premier Ministre).
Bi’Cause l’a signée et vous tiendra au courant des suites données.


26 octobre – 8 novembre : Quinzaine Intersexe

À nouveau, nos amiz du Collectif Intersexe Activiste organisent dans pas mal d’endroits
du territoire la Quinzaine Intersexe. Ainsi qu’iels l’expliquent sur leur site (https://cia-oiifrance.org/du-26-octobre-au-8-novembre-2024-le-collectif-intersexe-activiste-organise-la-quinzaine-de-visibilite-intersexe/ ), comme chaque année depuis 2017, le Collectif Intersexe Activiste – OII France organise entre le 26 octobre, Journée de Visibilité Intersexe, et le 8 novembre, Journée de Solidarité Intersexe, deux semaines d’événements publics pour faire connaître les questions intersexes en France. Dans le contexte actuel où l’extrême-droite gagne du terrain, il est d’autant plus important pour nous de maintenir et de
continuer à faire grandir cette visibilité et cette lutte, au croisement d’autres luttes pour les droits humains comme le féminisme, la lutte pour les droits LGBTQIA+ ou les luttes anti-validistes.
La Quinzaine de Visibilité de cette année est constituée d’un quinzaine d’événements répartis dans 5 villes de France : Nantes, Tours, Bure, Montpellier et Paris, ainsi que 2 événements en ligne. Ce sont des événements ouverts à tou·te·s, pédagogiques et interactifs où chacun·e peut découvrir et en apprendre plus sur les questions intersexes.
Bi’Cause soutient activement cette quinzaine, appelle à y participer (notamment à Nantes et à Paris). À cet égard :
– Soyons nombreux·ses au rassemblement le 2 novembre à 15h à Paris (Fontaine des Innocents, Paris 1er), suivi d’une rencontre avec le collectif à la Mutinerie (176-178 rue Saint-Martin, Paris 3 e,
– et à la fête des 8 ans du CIA le 8 novembre à partir de 20h, au Parc de la Villette, Paris 19 e (rencontre, stands, quiz ! et DJ Set – entrée libre).
Programme complet de la Quinzaine sur le site du CIA, sur leur newsletter (à recevoir sur inscription https://cia-oiifrance.org/newsletter/), et sur l’agenda du site de Bi’Cause.

Novembre

Bi’llet + Pan’carte N°78 du 7 novembre 2024

Éditorial, Mois de novembre, mois de journées essentielles pour Bi’Cause


Le 8 novembre : Journée de Solidarité Intersexe. Les droits des personnes intersexes sont des droits humains. Ils incluent le respect de leur parole, l’intégrité physique, l’accès aux éléments médicaux, mais ils leur sont très largement niés, comme en témoignent les prises de positions de l’ONU, du Défenseur des Droits etc. Bi’Cause est à leur côté !
Le 20 novembre est la Journée des Droits de l’Enfant. Outre les horreurs dont la presse se fait de temps à autre l’écho, notamment les agressions sexuelles pédophiles, ce sujet est en partie lié au précédent : des enfants intersexes, des nourrissons, dont en aucun cas la vie n’est en danger, sont victimes de mutilations, de chirurgies, de traitement hormonaux, de pénétrations (par exemple, pour « conformation » de vagin), alors que ces enfants n’ont rien demandé ni accepté, et que souvent les parents ont été
poussés par un pouvoir médical abusif.
Ce 20 novembre, journée des droits de l’enfant, nous entendons aussi mettre en avant les droits des enfants trans, pour que leurs besoins, leurs questions, leurs doutes, leurs recherches soient écoutées et prises en compte.
Le même jour a lieu le TDoR, journée du souvenir trans : nous rendons ensemble hommage aux personnes trans assassinées ou suicidées, violentées par une société qui refuse toujours largement leur état, leur doit de vivre et d’être respectées – refus alimenté par des fantasmes religieux, des idées réactionnaires, des campagnes médiatiques, des soi-disant expertises… Du recueillement aux combats pour l’avancée
des droits des personnes trans, Bi’Cause est là !
Le 25 novembre, c’est la journée internationale pour l’éradication des violences faites aux femmes, la journée contre les violences sexistes et sexuelles, qui touchent les femmes cisgenres et trans, les personnes non binaires et LGBTQIA+ en général.
Comme le dit notre Manifeste : Nous remettons en cause toute hiérarchie des genres et luttons contre la prévalence patriarcale… Nous luttons ensemble et recherchons en permanence les convergences contre la norme hétéro-cis-sexiste.
Une marche aura lieu samedi 23 novembre ; Bi’Cause y participera et appelle à y participer.
Puis s’ouvrira décembre avec la journée mondiale contre le VIH-sida, le dimanche 1er ; nous y reviendrons, car la santé sexuelle et reproductive fait partie de notre ADN.
Pas plus que le 23 septembre ou le 24 mai (pour les visibilités Bi+ et Pan), il ne s’agit de se mobiliser une journée, puis ensuite d’attendre l’année prochaine, mais bien d‘affirmer ces positions, participer à ces combats sans cesse, en prenant notre (modeste) place, et en mettent en avant les exigences communes !

Bi’llet + Pan’carte Flash du 22-11-2024

Bi’llet + Pan’carte Flash du 29-11-2024

Décembre

Bi’llet + Pan’carte Flash du 05-12-2024

Bi’llet + Pan’carte n° 79 du 11-12-2024

Éditorial, Décembre, Mois des droits, Mois des luttes


Bien sûr, nos communautés ont toujours besoin de préserver, améliorer les droits légaux. Lutter pour conserver et conquérir. Ainsi du changement d’état-civil sur simple déclaration en mairie, n’en déplaise à Monsieur le Président.
Mais il nous faut obtenir le droit de cité, le droit au quotidien, le droit social de vivre comme on est, comme il faut que chacun·e soit.
Cela, les journées thématiques le rappellent, sans se limiter à 24h !
Ainsi de la santé, de la lutte contre le VIH sida (journée mondiale le 1er décembre), qui, après les chiffres médiocre parus sur les contaminations, concernent tout le pays, dans les villes et les quartiers, les banlieues et les territoires ruraux, et tous les élu·es. Incluons, la santé mentale, le bien vieillir comme, pour les plus jeunes, le bien arriver dans la société, y compris pour les enfants trans et intersexes.
Ainsi des personnes en situation de handicap (journée internationale le 3 décembre) ; il faut que la construction sociale s’organise autour d’elles, et pas qu’elles doivent en permanence se conformer.
Ainsi de l’ensemble des droits humains (journée internationale le 10 décembre), c’est-à-dire : le droit de vivre dans un monde apaisé, sur une planète respectée et accueillante, dans une société ouverte, quelles que soient son orientations sexuelle/affective, son identité de genre, les variations de ses caractéristiques sexuelles.
Ainsi du refus des violences à l’encontre des travailleur·ses du sexe (journée internationale pour l’éradication des violences à leur encontre le 17 décembre) ; la loi de 2016, instaurant notamment la pénalisation des clients, accroît les brutalités, les violences sexistes et sexuelles, les risques en matière de VIH et d’IST. Les mesures de police, les traques, les condamnations de justice dégradent l’exercice professionnel et la vie des TdS.
Ainsi des droits des personnes qui fuient des conditions de vie indignes et dangereuses, notamment quand elles sont LGBTQIA+ (journée internationale des migrant·es le 18 décembre), et qui demandent à venir dans notre pays.
Alors que certains pays se permettent de s’essuyer les pieds sur le droit international, de bafouer l’ONU, cette dernière nous rappelle nos devoirs d’êtres humains !
Pays par pays d’Europe et du Monde, les droits devaient être étendus en analogie, point par point, avec les nations les plus avancées ; c’est pourquoi cette année, la mobilisation (dès le 14/12) « D’ici et d’ailleurs » prend une ampleur inédite.
Nous ne pouvons pas ne pas le rapprocher des difficultés particulières que rencontrent les demandeur·ses d’asile bi et pan, un domaine largement méconnu des officèr·es de l’OFPRA et des juges de la CNDA.

Bi’llet + Pan’carte n° 80 du 17-12-2024

Éditorial / Solidarité Soutien Aide

À Bi’Cause, nous agissons dans pas mal de domaines. Tout en restant dans un relatif amateurisme, nous avons un peu d’expérience en matière de plaidoyer, de relations inter-associatives, nous participons à différents réseaux notamment dans la « galaxie Bi Pan ».

Et nous maintenons nos activités de convivialité même pendant l’été, nous relançons les groupes de parole – que nous inaugurions au début de Bi’Cause, fin des années 1990.

Depuis 2017, nous sommes « d’intérêt général » ; nous accueillons tout le monde, bien sûr, sous réserve de partager (un peu, beaucoup…) notre combat pour les causes bi, pan et +, de porter les valeurs d’inclusion et la lutte pour les droits LGBTQIA+, et de respecter nos « Principes de vie ».

La fin d’année, les fêtes, l’hyper-consommation qui s’étale, cela signifie pour beaucoup un poids accru de solitude, de tristesse – et le temps gris n’y aide pas.

Nous savons soutenir les causes (voir le précédent Bi’llet + Pan’carte), comme nous apprécions quand des allié·es viennent soutenir les nôtres, participer, aider.

La solidarité, le « vivre ensemble » concret, c’est le fil rouge de ces deux semaines.

Et de la présente niouzelaiteure.

Que les fêtes vous soient douces, et n’hésitez pas à venir à l’une ou plusieurs des évènements recensés.

(et… dans ceux de Bi’Cause, nous lançons les renouvellements d’adhésion pour 2025 – c’est aussi le moment de nous rejoindre !)

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