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Dans le cadre du défi d’expression pour les 20 ans de Bi’Cause, pour le mois d’août nous vous proposons le thème “Histoire(s) sentimentale(s) chez les personnes bisexuelles / pansexuelles. » Nous attendons vos proposition que vous voulez nous faire découvrir.
Vous retrouverez la présentation de l’événement sur la page https://bicause.fr/un-nouveau-projet-pour-2017-defis-dexpression-des-20-ans/
Les contributions seront publiées sur :
- Cette page
- le forum de la zone privée dans la rubrique défis des 20 ans
À vous de jouer.
Les contributions
Par Vincent-Viktoria
Bi’Cause a toujours mis en avant le fait que l’attirance n’était pas que physique ou sexuelle, mieux, dans les réflexions qui ont abouti au manifeste, que l’attirance affective était tout autant constitutive de « l’identité bisexuelle » que l’attirance physique.
L’attirance sentimentale est-elle synonyme de l’attirance affective ? Pour moi, oui, c’est-à-dire que je donne bien ce sens à l’aspect sentimental, disons proche de l’amoureux. Je concentre le propos, parce que nos sentiments globaux à l’égard des autres sont permanents, parfois renouvelés, et couvrent une large palette de la haine à l’amour, en passant par l’indifférence.
Je ne suis pas fanatique des plans cul anonyme, sans lendemain, sans rapports sentimentaux. À la limite, s’il s’agit d’assouvir un fantasme, je peux trouver un support et être dans l’auto-satisfaction, sans l’once d’un sentiment à l’égard de quiconque. Mais dans une proximité physique, l’absence de rapport affectif préalable ou postalable me paraît très restrictive. A contrario, il m’est possible d’aimer au sens affectif sans jamais avoir de rapport physique avec l’autre personne, par exemple si le consentement requis m’est refusé ; si bien sûr il me semble rater quelque chose, au moins que je ne rate pas ensuite le plan sentimental. Savoir se planter et garder une grande proximité est une chance qu’il m’a été pas mal de fois donné de connaître !…
Attention, je suis aussi moyennement attiré.e par les free hugs, car je trouve cela assez artificiel : je préfère nettement le câlin avec une personne que j’ai appris à apprécier, ne serait-ce que l’espace d’une soirée, et, bien sûr, si c’est réciproque.
Je me sens donc tout-à-fait en phase avec la polyamorie, et méprise totalement le stéréotype selon lequel « les bi sautent sur tout ce qui bouge ».
L’amour grandit la personne qui le ressent. Et ainsi revient le sentiment…
à venir…
Par Ménashé
La rencontre, une nouvelle de Ménashé.