Vous trouverez ci-dessous une version simplifiée pour le web de notre manuel de prévention « Fêter le corps et continuer à vivre »
Vous pouvez en lire :
- la première version du manuel que nous gardons pour archive bien que des informations puissent ne plus être d’actualité (cliquez ici)
- la deuxième et actuelle publié en 2015 (cliquez ici)
- la troisième quand nous aurons fini de l’élaborer. Le travail est en cours en septembre 2019.
Les différentes rubriques de l'article
► Présentation
Bi’cause a travaillé en partenariat avec la Direction Générale de la Santé et avec plusieurs associations pour réaliser cette brochure de prévention originale, afin d’assumer notre double attirance affective et/ou sexuelle et pour vivre sereinement nos amours…
ATTENTION : les coordonnées de notre association au dos de la brochure sont erronées. Il faut lire :
Association Bi’Cause
c/o Centre LGBT Paris-Ile-de France
63 rue Beaubourg, 75003 Paris
Infoline : 07 68 01 26 92
Site internet : bicause.fr
[SIPC_Content]
Généralités
Quels que soient le sexe, le genre, l’orientation sexuelle, Bi’Cause vous invite à fêter le corps, et vivre de manière à pouvoir toujours le faire. Se protéger, c’est se respecter et donc respecter le, la ou les partenaire-s.
Les recherches et les traitements progressent en matière d’IST. C’est tout particulièrement le cas pour le VIH (Virus de l’Immuno-déficience Humaine), où ils peuvent aboutir à un état de charge virale indétectable et de non-contamination. Donc, là où, il y a 20 ou 30 ans, l’issue fatale était inéluctable à court terme, les conditions de vie des personnes porteuses du virus ou ayant développé la maladie, ont radicalement changé.Pourtant, la prévention reste notre priorité absolue, ainsi que la claire conscience du statut sérologique de chacun-e : à cet égard, Bi’Cause soutient le dépistage rapide et gratuit, si possible effectué par des personnels professionnels.
La prévention doit être rappelée et développée, d’autant que la vigilance tend à s’émousser, et certaines autres IST sont en recrudescence. Car, même si on peut continuer à vivre et à fêter le corps, les contraintes des médicaments, des analyses, des suivis, sont bien réelles. Et les effets, nombreux et peu agréables…
► Les infections
Les infections
Être infecté-e par une IST (Infection Sexuellement Transmissible), c’est risquer d’être affaibli-e par les traitements et, au pire, ne plus pouvoir jamais fêter le corps.Dans le cas du VIH, les traitements antiviraux peuvent déformer le corps, l’affaiblir, le mettre en danger en provoquant allergies, hépatites, pancréatites ou maladies musculaires graves.
L’infection par le VIH, si elle n’est pas traitée, conduit au développement d’une maladie mortelle, le SIDA. Le VIH s’introduit dans des cellules saines du système immunitaire et les détruit progressivement, favorisant des maladies opportunistes.
Les IST se transmettent exclusivement ou préférentiellement par voie sexuelle. Certaines sont très fréquentes et très contagieuses : chlamydiae, herpès, hépatites, syphilis, gonococcie, lymphogranulomatose vénérienne, infection à HPV responsable de condylomes et de cancers du canal anal et du col utérin.L’hépatite A peut se transmettre par toute pratique impliquant un contact bouche-anus direct ou indirect (via les mains, les doigts ou le pénis). L’infection à HPV peut se transmettre par contact génital avec une peau infectée ; les autres IST (y compris l’infection au VIH), par le liquide pré-séminal, le sperme, le sang et les sécrétions vaginales.
► La réduction des risques
La réduction des risques
En modifiant ses pratiques sexuelles, on peut réduire le risque d’être infecté-e par une IST : retrait avant éjaculation, réduction du nombre de ses partenaires, développement de relations de confiance, attention portée aux saignements ou ulcérations des muqueuses, lubrification avec un gel non gras. Le vaccin, notamment contre l’hépatite B, est fortement recommandé.
Si l’on est déjà infecté par le VIH, il faut observer strictement le traitement de manière à contrôler l’infection en maintenant la charge virale à moins de 50 copies.
Mais, même si l’on réduit le risque, il reste encore très important, et l’IST guette à tout instant.
► La prévention
La prévention
Pour faire barrage au virus et agents pathogènes, quatre protections :
- le préservatif externe (souvent appelé « masculin »), non périmé, enduit (surtout en cas de pénétration anale), également à utiliser, même dans un simple but d’hygiène, pour recouvrir tout « sextoy » pénétrant,
- le préservatif interne (souvent appelé « féminin ») qui vient protéger le vagin (et une partie de la vulve-clitoris) ou l’anus,
- le carré de latex ou le préservatif découpé qui vient protéger la bouche, le vagin ou l’anus
- des gants de latex ou de vinyle, notamment dans les rapports entre femmes.
Ces protections sont à changer à chaque nouveau partenaire et pour chaque nouvelle pratique.
La prévention passe aussi par le suivi gynécologique.
► En cas de risque d’infection
En cas de risque d’infection
Si vous estimez avoir pris un risque (sexe non protégé, rupture de préservatif ou contact avec le sang), dans les 48 heures au plus tard, rendez-vous aux Urgences d’un hôpital pour bénéficier d’un traitement post exposition (TPE), après un test de dépistage, au mieux accompagné de votre partenaire, La sérologie VIH sera à refaire après la prise de risque : six semaines en l’absence de TPE, et deux et quatre mois en cas de traitement.
Et, en cas de doute, appelez : SIDA-INFO-SERVICE au 0 800 840 800.
NB : une version complétée et actualisée est disponible en permanence sur notre site, rubrique santé
Fêter le corps
► Bouche à bouche
Bouche à bouche
Ce que les lèvres ou la langue peuvent dire d’amour profond est
inexprimable avec des mots. Lécher ou embrasser les lèvres, faire un baiser profond ou échanger sa salive sont des pratiques sans aucun danger, non contaminantes par rapport au VIH car la bouche n’est pas une porte d’entrée pour ce virus. Cependant, pour l’hépatite B, un risque très faible et difficilement mesurable subsiste, majoré en cas de lésion buccale. Si le crachat vous plait, aucune précaution n’est à prendre car la concentration virale du VIH y est trop faible pour causer une contamination. Dans ce cas, il est, par contre, plus prudent d’être vacciné-e contre l’hépatite B.
► Bouche à peau
Bouche à peau
Lécher ou embrasser la peau, les couilles ou les seins de quelqu’un sont des pratiques particulièrement voluptueuses et sans aucun danger. A vous de découvrir les endroits de la peau de votre partenaire, femme ou homme, dont l’effleurement par votre langue, vos lèvres ou vos dents la feront, ou le feront gémir de plaisir. Le crachat est, lui aussi, sans danger.
► Bouche à vulve
Bouche à vulve
Lorsque qu’une langue caresse les lèvres d’une vulve, de délicieuses ondes de plaisir naissent et s’épanouissent.
Le cunnilingus fait partie des pratiques dont on n’arrive pas à prouver le risque contaminant concernant le VIH ; on ne peut pourtant l’exclure.
Toutefois d’autres IST peuvent se contracter de cette façon.
Les sécrétions vaginales des femmes sont des liquides corporels
potentiellement contaminants. Il peut y avoir risque de transmission, du VIH, même s’il est faible, voir plus fréquemment d’IST.
Vous pouvez utiliser un carré de latex (à défaut, un préservatif découpé dans le sens de la longueur) surtout s’il y a des lésions dans la bouche ou pendant la période des règles.
Lorsqu’on lèche le sexe d’une femme qui vient d’être pénétrée, même après un rapport protégé ou sans éjaculation du partenaire, un risque existe car il y a augmentation des sécrétions vaginales liées à la pénétration et, s’il y a eu éjaculation du partenaire précédent, il y a contact possible avec son sperme.
Lorsqu’une femme vient d’être pénétrée et souhaite qu’on lui lèche le vagin, elle peut proposer un carré de latex à sa/son partenaire car le vagin peut comporter des micro-lésions après une pénétration.
Lorsqu’on lèche plusieurs personnes à la suite, la prudence recommande d’utiliser un nouveau carré de latex (ou un préservatif découpé) pour chaque cunnilingus afin d’éviter de multiplier les risques de transmission aussi bien pour la personne qui lèche que pour celle qui est léchée. Il peut en effet y avoir passage de sécrétions vectrices d’IST, d’un sexe à l’autre.
► Bouche à pénis
Bouche à pénis
Comme il est difficile de résister aux caresses qu’une bouche prodigue à un phallus désirant ! La fellation fait partie des pratiques potentiellement contaminantes par rapport au VIH et d’autres IST peuvent se contracter de cette façon, en particulier l’hépatite B, la syphilis et gonococcie.
Qu’on suce ou qu’on se fasse sucer, les risques par rapport au VIH sont très faibles et quasi identiques.
Le risque augmente si le pénis sucé présente des micros-lésions et si la personne qui suce est séropositive, car si un peu de sang présent dans sa bouche se mêle à sa salive, celle-ci se transforme alors en un liquide potentiellement contaminant.
De même, si celui qui se fait sucer, est séropositif, le sperme et le
liquide séminal peuvent être contaminants et la bouche de sa/son
partenaire peut devenir une porte d’entrée en cas de lésion.
Si vous avez du mal à utiliser une capote pour la fellation, il vaut mieux, au moins, éviter l’éjaculation dans la bouche. Il est alors, conseillé d’être vacciné-e contre l’hépatite B.
Utilisez des préservatifs non lubrifiés ou aromatisés, avec des parfums variés ! Si vous avez du sperme dans la bouche, il vaut mieux le recracher, se rincer la bouche mais éviter de se brosser les dents avant ou après , pour ne pas créer de lésions aux gencives.
Après des soins dentaires ou en cas d’affection dans la bouche, mieux vaut reporter l’envie de sucer à un autre jour ou utiliser un préservatif.
Lorsque vous avalez le sperme, la gorge, l’œsophage et l’estomac étant des muqueuses, peuvent comporter des lésions comme un ulcère de l’estomac. Aussi l’ingestion de sperme peut provoquer une IST.
Lorsque vous avez envie de sucer quelqu’un qui vient d’éjaculer, il vaut mieux lui proposer une douche (érotique) pour s’assurer qu’il ne reste aucune trace de sperme.
Lorsque vous sucez plusieurs personnes successivement, utilisez un nouveau préservatif à chaque fellation afin d’éviter de multiplier les risques de contamination pour tous. Il peut y avoir passage de sécrétions chargées de VIH et de vecteurs d’autres IST, d’un sexe à l’autre.
Lorsque vous aimez les jeux uros, il vaut mieux éviter un jet urinaire dans la bouche, si le jet suit immédiatement une éjaculation, car ce premier jet peut contenir du sperme.
► Bouche à anus
Bouche à anus
L’hommage d’une bouche à un anus y suscite une délicieuse jouissance. L’anilingus fait partie des pratiques dont on arrive pas à prouver le risque contaminant concernant le VIH ; on ne peut pourtant l’exclure. Toutefois… d’autres IST peuvent se contracter de cette façon.
Lorsque vous léchez un anus, le risque de contamination par le VIH est très faible ; cependant, en cas de lésions dans la bouche ou dans la région anale, le mieux est d’utiliser un carré de latex (ou un préservatif découpé).
D’autres IST peuvent se contracter de cette façon. Lécher un anus présente un risque potentiellement important de transmission d’autres IST, de germes ou de bactéries. L’utilisation d’un carré de latex ou l’usage préalable de savon ou de lingettes désinfectantes est fortement conseillé.
Lorsqu’on vient d’être pénétré-e et qu’on a envie qu’on nous lèche l’anus, on peut proposer un carré de latex à sa/son partenaire car l’anus peut comporter des micro-lésions après une pénétration.
Lorsque vous léchez plusieurs personnes à la suite, la prudence
recommande d’utiliser un nouveau carré de latex (ou un préservatif découpé) pour chaque anilingus afin d’éviter de multiplier les risques de transmission aussi bien pour la personne qui lèche que pour celle qui est léchée.
Dans les jeux scatos, l’ingestion comporte un risque, a fortiori s’il existe des lésions de la muqueuse intestinale ou rectale du donneur ou de la donneuse, qui peut aussi être contaminante en termes d’hépatites (car, notamment, l’hépatite A est présente dans les selles) et d’autres microorganismes.
► Main à peau
Main à peau
Les caresses, les pressions, les pincements, les coups même (dans le respect de chacun-e) font partie du dialogue des corps et ne transmettent aucune maladie. Mais attention au sang ou au sperme sur une peau endommagée. Les jeux de fouet, le travail des seins sont des plaisirs sans risque lorsqu’on veille à ne pas occasionner de lésion. Pour les jeux de cire chaude sur les seins, n’utilisez que des bougies de couleur, dont la cire est assez chaude pour exciter sans brûler.
Si l’on aime le piercing, il convient de s’assurer que les bijoux soient bien en acier chirurgical ou en or afin d’éviter toute allergie ou infection. Pendant la durée de cicatrisation, il vaut mieux éviter tout contact avec des liquides potentiellement contaminants comme le sang ou le sperme.
Si l’on aime le tatouage, il faut s’adresser à des spécialistes qui garantissent une hygiène parfaite des lieux et l’emploi d’un matériel à usage unique ou stérilisé….
Si l’on apprécie le rasage des parties intimes, attention ! La peau, en cas d’irritation ou de micro-lésion, peut devenir une porte d’entrée aux virus.
► Main à anus, pénis ou vagin
Main à anus, pénis ou vagin
Aucune précaution n’est à prendre lors d’une masturbation solitaire. C’est tout bon, même s’il faut un peu fantasmer pour donner corps à la/au partenaire…
Lorsque vous vous masturbez à deux ou plus, la personne qui masturbe des pénis ou fait des doigtés à des anus ou des vagins, ne risque rien, sauf si elle est blessée à la main ou aux doigts. Par contre, il faut veiller à ne pas véhiculer de liquides ou de souillures contaminants d’une personne à une autre.
Lorsqu’on fait un doigté alternativement de l’anus au vagin d’une même personne, le risque de transmission ne concerne pas le VIH mais d’autres germes ou bactéries vecteurs d’IST qui passent ainsi de l’anus dans le vagin.
Lorsqu’on fait des doigtés successifs d’anus et de vagins de personnes différentes, il convient d’éviter de faire voyager les liquides contaminants, par le biais des doigts, vers un anus ou un vagin. On peut, alors, utiliser plusieurs préservatifs ou des gants fins en latex.
Les jeux de dilatation du vagin ou de l’anus, comme le fist-fucking, nécessitent du calme, du temps et de la confiance entre les partenaires. Ils sont non contaminants dans la mesure ou celle/celui qui les fait, a les ongles ras et utilise un gant de latex généreusement lubrifié pour ne pas fragiliser l’anus ou le vagin.
Le gant est à usage unique, il ne peut pas servir pour plusieurs partenaires.
► Peau à anus, pénis ou vulve
Peau à anus, pénis ou vulve
Les jets de sperme, d’urine ou les jeux scatos sur une peau saine sont des plaisirs qui renvoient au tréfonds de l’inconscient. Loin des muqueuses, ils sont non contaminants. Cependant, il faut éviter le contact avec les yeux, qui est très douloureux.
On peut jouer avec tout le corps. Mais attention aux micro-lésions, en particulier sur les muqueuses : elles sont des portes d’entrée aux virus.
► Vulve à vulve
Vulve à vulve
Pour un “ciseau lesbien”, où se croisent délicieusement les intimités, il est nécessaire d’utiliser un carré de latex car le sang des règles et les sécrétions vaginales sont contaminants et la vulve peut comporter une micro-lésion. Des IST peuvent se transmettre très facilement de muqueuses à muqueuses.
► Pénis à vagin
Pénis à vagin
Intensité de la présence, réconfort de l’accueil, comme il est bon de consommer dans la durée l’acte primordial ! Lorsqu’on pénètre ou que l’on est pénétrée, il est nécessaire d’utiliser pour chaque pénétration un préservatif féminin ou une capote enduite
d’un gel non gras à base d’eau. Pour la personne pénétrée, l’éjaculation sans préservatif augmente le risque de contamination.
Lors de toute pénétration, le sang des règles et les sécrétions vaginales augmentent le risque, et encore plus en cas d’irritation ou d’infection au niveau des organes génitaux, dans les deux sens. Il faut donc consulter un médecin en cas de gêne, même modérée. Dans le cas d’un rapport entre deux personnes, si la pénétration vaginale suit une pénétration anale, il est important d’utiliser une autre capote ou un préservatif féminin car il y a risque d’infection vaginale par les germes de l’intestin.
Lors de pénétrations successives avec des partenaires multiples, il convient de changer de préservatif entre chaque partenaire de façon à ne pas mélanger leurs spermes ou leurs sécrétions vaginales, et à ne pas faire voyager le VIH ou les autres IST d’une personne à l’autre. Les personnes pénétrées peuvent se contaminer l’une l’autre à leur insu, via la personne qui pénètre, celle-ci étant à l’abri de tout risque…
Lorsqu’on échange des jouets sexuels comme les godemichés, il est vivement recommandé d’utiliser un préservatif féminin ou une capote enduite d’un gel non gras à base d’eau pour chaque pénétration avec le godemiché. Une capote à chaque utilisation du jouet, même si l’on ne le partage pas, peut simplifier son nettoyage. Penser que tous les objets, de toute nature et de toute matière, peuvent bénéficier d’une stérilisation à froid au moyen de produits spécifiques (Milton…).
► Pénis à anus
Pénis à anus
Lorsque la force du désir ménage la fragilité de l’être qui s’offre, c’est bien d’un acte d’amour qu’il s’agit. Lors d’une sodomie, il est nécessaire d’utiliser pour chaque pénétration une capote enduite d’un gel non gras à base d’eau.
Pour la personne pénétrée, l’éjaculation sans préservatif augmente le risque de contamination car la sodomie sans capote est une pratique à haut risque dans la mesure où la muqueuse anale est fine et perméable.
Pour l’homme qui pénètre sans capote, les lésions de la muqueuse anale ou rectale (fissures, infections ou hémorroïdes) augmentent le risque.
Toute irritation et toute infection au niveau du pénis ou de la région anale augmentent les risques de transmission dans les deux sens. Il faut donc consulter un médecin en cas de gêne, même modérée.
Les pénétrations successives ou simultanées sans capotes avec des partenaires multiples mélangent les spermes et font voyager le VIH ou les autres IST d’une personne à l’autre. Les personnes pénétrantes peuvent se contaminer ainsi l’une l’autre à leur insu, via la personne pénétrée.
Lorsqu’on échange des jouets sexuels comme les godemichés, il est vivement recommandé d’utiliser une capote enduite d’un gel non gras à base d’eau pour chaque pénétration avec le godemiché.
Une capote à chaque utilisation du jouet, même si l’on ne le partage pas, peut simplifier son nettoyage.
Penser que tous les objets, de toute nature et de toute matière, peuvent bénéficier d’une stérilisation à froid au moyen de produits spécifiques (Milton…).
[/SIPC_Content]