
Les différentes rubriques de l'article
Janvier
11 février – Bi’Causerie : Présentation du calendrier 2021
Présentation du calendrier 2021 (connu ou prévu à ce jour).
25 janvier – Bi’Causerie : atelier court-métrage vidéo pour la journée de la visibilité Pan
La journée de Visibilité pan a lieu le 24 mai, espérons, dans un contexte déconfiné.
Cette Bi’Causerie est destinée à préparer un court-métrage et vise à mettre en commun des idées, des scénarios, des synopsis de courts-métrages, des bonnes volontés de figuration, de captation,etc.
L’événement est largement ouvert.
En lien avec le projet de court métrage porté par Bi’Cause et l’inter LGBT pour la journée pan (pansexualité/panromantisme) du 24 Mai, nous aborderons quelques aspects :
- sur le contenu : petites saynètes pour aborder les questions pan et la panphobie, par exemple à propos du coming out pan, en recensant de « bonnes » remarques (ou des remarques panphobes …), en discutant autour des définitions,
- sur les besoins : actaires (pas besoin d’être pro, juste être ok pour être filmé ^^), réalisation / caméra, régie (accueil, organiser un pot), montage vidéo, décoration,
- sur le budget à finaliser (matériel et régie)…
Février
8 février – Bi’Causerie avec Jann Halexander « et le spectacle vivant, c’est pour quand ? »
Les semaines succèdent aux semaines, et toujours le confinement du spectacle vivant, du 7eart, comme si la culture devait se contenter d’un environnement personnel ou familial, et d’un écran qui se mesure en pouces…
Pouce ! Arrêtons de jouer avec le besoin de culture, le besoin d’artistes. Il en va de notre bien-être psychique, physique, relationnel. Il en va de leur bien-être aussi, en particulier sur le plan purement matériel.
C’est ce dont nous parlera notre ami Jann, vidéaste,auteur compositeur interprète, et militant Bi’Causien de longue date.
La discussion est à réécouter en ligne.
22 février – Bi’Causerie : « L’inclusivité de la langue en droit : quels enjeux ? quelles pistes ? »
par lu coprésidenx de Bi’Cause Elena Mascarenhas
L’attention portée au genre des mots en droit n’est pas nouvelle en France, et la recherche d’une meilleure inclusivité est toujours d’actualité.S’al est déjà difficile d’obtenir une reconnaissance des limites du masculin dit générique de la part des institutions politiques et juridiques, al va sans dire que les différentes formes de français inclusif employées dans les milieux féministes et queer sont encore moins exploitées dans ces débats. Pourtant, leurs points communs ainsi que leurs différences sont le reflet de questions et enjeux à prendre en considération dans le domaine politique, et ce en vue de porter ces voix jusque dans l’écriture des textes juridiques.
L’universitaire en philosophie et endroit Elena Mascarenhas vous propose de s’interroger sur différentes pistes de réécriture non-sexistes et inclusives qui s’offrent à nous, sans s’arrêter à la féminisation ou encore au point médian. Un retour sur l’intérêt d’un usage dont nous sommes touz capables, le langage épicène (« les personnes »,« un/une/ane/… juge », « l’être humain »)sera proposé, et nous en viendrons progressivement à nous intéresser en complément à une forme non-binaire et dégenrée du français : le système al. A partir d’une petite présentation de ses travaux, Elena Mascarenhas vous propose d’animer des échanges sur vos réactions, vos vécus, et vos propositions qui pourraient alimenter ce débat sur les pistes de réécriture plus inclusives du droit.
Lire le rapport : https://www.researchgate.net/publication/344546525_Quelle_langue_inclusive_pour_le_droit_Etude_comparative_des_interets_et_enjeux_de_l’utilisation_en_droit_de_quatre_formes_linguistiques_d’inclusivite_les_termes_epicenes_la_parite_linguistique_le_poin
Mars
8 mars – Bi’Causerie : Bi’Cause et l’inter LGBT, pour les droits des femmes
avec Margaux, responsable à l’inter de la délégation lutte contre le sexisme et droits des femmes.
22 mars – Bi’Causerie : Bi’Cause reçoit Fabien, secrétaire national du MAG Jeunes LGBT+
Le MAG Jeunes LGBT+ sort de son assemblée générale avec une énergie gonflée à bloc et entame son « changement d’échelle » – Fabien nous exposera cela. Le MAG Jeunes LGBT+ et Bi’Cause ont depuis des années décidé une adhésion croisée.
Avril
12 avril – Bi’Causerie : Bi’Cause reçoit CLE-Autistes
Le collectif pour la liberté d’expression des personnes autistes CLE-Autistes, association loi 1901, lutte pour les droits des personnes autistes, leur dignité et leur qualité de vie ; elle s’inscrit dans une vision politique du handicap, inspirée par la neurodiversité et les disabilitystudies*, indépendante des visions apolitiques, aliénantes et validistes du handicap ; de ce fait elle nourrit une réflexion systémique et intersectionnelle.
Elle lutte pour :
- L’auto-défense et la représentation de toutes les personnes autistes dans tout ce qui les concerne.
- L’acceptation des personnes autistes et de toutes les neurodiversités sans conditions.
- Les droits, l’égalité et l’émancipation des personnes autistes
- L’abolition du capacitisme et de la psychophobie sur toutes leurs formes.
- La vie autonome, l’auto-détermination et l’accès à la vie ordinaire avec le soutien nécessaire.
- La valorisation de la culture autiste comme autre socialisation et autre communication.
*études du handicap dans ses dimensions sociales, culturelles et politiques
Les Pôles : Entraide,Convivialités, Contributions/Entraide, Scientifique et formations,Communication + Pôle Régional et Actions de terrain
Pour une première approche de l’autisme, on vous conseille la vidéo d’intro d’Alistair HParadoxa https://www.youtube.com/watch?v=JpRtcjVLNro&list=PLr5PmuMxokE8BdiALZsF0z0szEvhKCU48 issue de la chaîne https://www.youtube.com/c/HParadoxa/featured
la discussion est à ré-écouter à ce lien.
26 avril – Table-ronde Thématique : Place et droits à parler des lesbiennes, personnes concernées, dans les mouvements associatifs, politiques, étudiants, etc.
sur une idée initiale de Bi’Cause
Table-ronde organisée par l’interLGBT
Thématique : Place et droits à parler des lesbiennes, personnes concernées, dans les mouvements associatifs, politiques, étudiants, etc.
Pitch de la Table Ronde
En plein vote de la PMA – d’une longueur époustouflante, nous avons vu de nombreux hommes subtiliser la place des lesbiennes dans l’espace public pour y donner leur avis. Cet nième exemple montre une fois de plus la difficulté pour les femmes, notamment lesbiennes, d’avoir leur place dans la société et leur droit à la parole.
Au travers de divers témoignages, nous aborderons la place des lesbiennes dans le milieu associatif, politique, sportif,professionnel, etc. Ensemble, les intervenantes discuteront des points de blocages et des solutions qu’elles verraient pour accroître leur place dans la société. Elles débattront également des réunions en non-mixité et de la question des quotas.
Nous vous y attendons nombreuses•eux !
Les intervenantes :
- AminataCoulibaly M’Bengue de Générération.s LGBTI
- AuroreFoursy, ancienne présidente de l’Inter-LGBT
- HélèneGermain, vice-présidente de la FSGL
- PaulineLebaron de l’Unef
- StéphanieSuby Lesy, administratrice de l’association Les Enfants d’Arc en Ciel
- Deuxinterprètes LSF
La table ronde sera animée par Vi-Vi Strobel de Bi’Cause, Nathalie Bourdon de Mobilisnoo et Margaux Bouaziz, déléguée droits des femmes et lutte contre le sexisme au sein de l’Inter-LGBT
NB : cet événement annule et remplace la Bi’Causerie initialement programmée.
Mai
10 mai – Bi’Causerie – Bi’Cause reçoit Félix Dusseau, sociologue
« Possibilités : les bisexualités, entre identités et pratiques »
Nous connaissons de longue date Félix Dusseau, actuellement candidat au doctorat en sociologie à la chaire de diversité sexuelle et la pluralité des genres de l’Université du Québec à Montréal (DSPG-UQAM).
Il a relayé en mars sa conférence sur la bisexualité : « Possibilités : les bisexualités, entre identités et pratiques »
Il y a présenté les résultats d’une étude qualitative menée en France en 2015-2016 auprès de 28 personnes.
Voici son texte d’invitation
« Alors que le concept de bisexualité est relativement répandu, les bisexualités sont très largement méconnues, même au sein des milieux LGBTQ+. Cette conférence (est) l’occasion de mettre en lumière les différentes facettes de ces dernières, naviguant entre pratiques, attirances et identités; de questionner les stéréotypes qui leur sont associés; les raisons de leur invisibilité; ainsi que leur inscription dans le contexte social actuel, notamment en ce qui concerne leurs différences genrées ou encore les attentes actuelles en matière d’affectivité. »
Notre ami nous fait le plaisir de présenter ses travaux et ses conclusions. Un moment à ne rater sous aucun prétexte !
24 mai – Journée de visibilité Pan : Court-métrage « PAN : pas une mode ! »
Présentation du court métrage co-réalisé par l’inter LGBT et Bi’Cause, avec l’aide d’une super-équipe de réalisation.
1) On visionne le tout
2) On reprend chaque saynète, et la discussion s’engage : sur le scénario, le tournage, les contenus, le commentaire
3) On envisage les possibilités de mieux faire ensuite connaître la pansexualité et le panromantisme, de mieux lutter contre les stéréotypes.
Voir le communiqué, l’affiche et les vidéos
Juin
14 juin – Bi’Causerie : Bi’Cause ouvre le débat sur les cyber-attaques
Le24 mai dernier, lors de la journée de la visibilité pan, Bi’Causeet Inter-LGBT ont organisé sur Zoom l’avant première du film «PAN : pas une mode !* » réalisé par Dylan El Kara.
2’30″après le lancement du film, un groupe de personnes s’est connecté sur la visio pour procéder à une attaque multiforme à caractère pornographique (film, graffitis, conversation)…. (
Bi’Cause ouvre le débat sur ce type d’attaques
En effet, nous avons décidé de rendre la question publique et de vous proposer d’échanger avec nous et les personnes qui se connecteront.
Interventions prévues du RAVAD, du Barreau de Paris Solidarité, et de SOS homophobie.
26 juin – marche des fiertés de Paris Ile de France
Bi’Cause était présente au village et à la marche.
25 juin – Bi’Causerie « et si on soufflait un peu ? »
Après un premier grand événement dehors, en présentiel
Quel bilan tirez-vous de la Marche, comment l’avez-vous vécue, qu’en disent les réseaux et médias ?
Quelles sont vos aspirations et vos besoins pour que Bi’Cause aborde au mieux ce déconfinement ?
Une soirée sans prétention, pour que la parole soit libre, et, si vous voulez, profitez-en pour boire un petit verre et/ou grignoter un bout.
Juillet
12 juillet – Bi’Causerie : Bi’Cause reçoit le Collectif Archives LGBTQI +
Le3 février 2018, le collectif Archives LGBTQI s’est constitué en une association de loi 1901, privilégiant l’énergie particulière qui anime le collectif depuis ses prémisses, un mode de décision horizontal et la souplesse de l’organisation du travail afin de mener à bien le but initial : créer un Centre d’archives et des mémoires LGBTQI+ à Paris.
Le collectif est une association qui regroupe des associations LGBTQI+et plus d’une centaine de personnes physiques. De nombreux profils professionnels y sont représentés.
Il revendique la légitimité d’une expertise communautaire sur les archives LGBTQI+. Le Centre d’Archives LGBTQI doit un lieu de référence pour tous les publics : lesLGBTQI, les chercheur•euse•s, étudiant•e•s, enseignant•e•s,militant•e•s, artistes, lcurieux•euses, performeur•euse•s,commissaires d’expositions, etc. Le collectif soutient un projet de gestion communautaire et autonome de leurs archives par les LGBTQI+ eux-mêmes.
Rejoindre le collectif, c’est se donner la possibilité de participer aux nombreux projets (recherche d’un lieu pour le futur centre d’archives LGBTQI, production d’archives orales*, organisation de rencontres, etc.) mais également d’apporter ses compétences et appétences pour aider au développement des activités.
Voir leur site très complet : https://archiveslgbtqi.fr/
*enregistrements sont diffusés par le canal du site web et de LA FIÈVRE, chaîne de podcasts dédiée
Donner la parole au Collectif, c’est également rechercher les aides mutuelles qu’on peut apporter.
26 juillet – Bi’Causerie : Premiers échanges sur « Orientation relationnelle »
Nous examinions le « Manifeste des personnes bi, pan et plus » en assemblée de Bi’Causians le 5 juillet, quand l’an de nous a proposé ce thème à la réflexion, qui se développera après une courte introduction.
Vous y êtes largement invitæs, pour parler, écrire ou simplement écouter, à votre guise.
Août
9 août – Bi’Causerie Jeu de société Vampire la mascarade
On vous invite à jouer au jeu de société Vampire la mascarade : Vendetta,Basé sur le jeu de rôle Vampire the masquerade de la licence World Of Darkness.
Vous pourrez incarner un vampire de l’un des 7 clans du jeu, et vous combattrez pour devenir le nouveau Prince de Chicago.
Des parties en ligne et en présentiel pourront être faites.
Septembre
13 septembre – Bi’Causerie – Bi’Cause à la rencontre de l’internationale Bi+
Bi’Cause à la rencontre de l’internationale Bi+ à 10 jours de la Journée Internationale de la Bisexualité, nous vous invitons à une Bi’Causerie animée par Léticia, qui a représenté notre association au Bi+ World Meetup.
Faisons le point ensemble sur les réflexions qui traversent le mouvement bi+ et nos communautés, sur les contacts pris ou à prendre, sur les pistes de travail en commun.
Pistes prévues pour la Bi’Causerie de ce soir lundi 13 septembre :
- Présentation de Bi the way association bi+ de Taïwan par une de ses membres, également Bi’causienne
- Présentation du pôle LGBT+ de l’OIST à Okinawa au Japon par un amie inscrite sur le salon Discord Bi’Cause
- Informations sur la Rainbow house d’Anvers et sur le projet de soutien aux personnes via le parrainage d’amiz
- Présentation du réseau bi+
- Compte rendu de la conférence bi+ à laquelle a participé la coprésidente de Bi’Cause
- >Présentation du groupe international « More pride Emojis »
Et plus si affinités
23 septembre – Nos paroles contre la biphobie/panphobie » – présentation du rapport d’enquête bi/panphobie
en coordination entre les ActupienNEs, Bi’Cause, FièrEs, le MAG Jeunes LGBT+, SOS homophobie.

26 septembre – « Nos paroles contre la biphobie/panphobie » – Rassemblement Journée Internationale de la Bisexualité
Éléments saillants de l’enquête, prises de parole d’associations et d’invité·e·s, focus sur les événements internationaux, et animations, le tout suivi par une soirée conviviale au Mange-Disque 15 rue de la Reynie Paris 4e.
- Bénédiction par les Sœurs de la Perpétuelle Indulgence,
- Prises de parole et soutiens,
- Nombreuses associations co-organisatrices (la liste est en cours)
Octobre
11 octobre – Bi’Causerie – les 20 ans de Gare !, assoc’ LGBT+ du groupe SNCF
20 ans d’âge, 20 ans à sillonner rails et stations,ateliers et bureaux, pour les liens entre personnels LGBT+, pour la visibilitéet les droits, pour monter avec les directions des projets qui font avancer tout le groupe.
20 ans et des drapeaux Arc-en-ciel sur des gares, sur desTGV.
Alors, LGBTphobies, Gare à vous !
Venez échanger avec les responsables de Gare !
25 octobre – Bi’Causerie – Règles de vie, consentement, non mixités
Bi’Cause n’a pas attendu les #MeToo – et les variations du concept – pour se pencher sur des principes et règles de vie, applicables tant à l’interne que lors des événements qu’elle organise.
La philosophie en toujours été présente dans nos versions successives du Manifeste(https://bicause.fr/manifeste-des-personnes-bisexuelles-et-pansexuelles/).
Dès 2017 nous avons commencé à travailler sur la formalisation de ces repères, dont une première rédaction a été adoptée en assemblée générale le 9 février 2019 et se trouve en ligne(https://bicause.fr/lassociation-bicause/statuts/,PDF en bas de page).
Il y a un an nous organisions une Bi’Causerie pour échanger sur le sujet ; avec les débats relatifs à la protection des paroles et aux possibilités de non-mixité, aux mises sur la place publique de phénomène d’agressions jusque dans nos communautés, nous avons, en début d’année, invité des amiz de l’inter LGBT sur ces mêmes réflexions.
Le5 juillet, en assemblée décisionnelle, nous avons ouvert un échange, mais le temps nous a manqué pour aboutir à une nouvelle version des principes et règles de vie.
On apprend en débattant, en interagissant, Bi’Cause évolue aussi ainsi.
Prendre le temps, c’est aussi se donner les moyens d’aboutir.
Si participer à cet échange, ces relectures vous intéresse,bi’envenue ) ; a minima, nous mettrons en lien le document de travail sur la conversation de Discord, et nous le transmettrons par mail le jour même à toute personne qui en fera la demande.
Novembre
8 novembre – Bi’Causerie – Bi’Cause reçoit les éditions YBY « La diversité dans la fiction »
Depuis 2 ans, Bi’Cause a engagé un partenariat avec ces éditions inclusives, notamment en participant au salon Y/Books 2021 salon du livre virtuel LGBTQIA+
Nous recevons cette maison d’éditions avec plaisir, afin qu’elle nous présente ses actions et les projets en cours, en vue, pourquoi pas, d’un recueil collectif comprenant notamment des personnages bi et pan…
Extrait du site https://ybyeditions.fr/ : Nous publions de la littérature inclusive qui met en scène la diversité sous toutes ses formes, particulièrement les différentes orientations sexuelles, identités de genre et variations des caractéristiques sexuelles.
20 novembre – Marche du TDoR initiée par Act Up
À l’occasion du #TDOR Trans Day Of Remembrance, Act Up-Paris et le FLIRT appellent à rejoindre la marche commémorative et revendicative, déclarée en préfecture, samedi 20 novembre à 14h30 au départ de Gare du Nord pour rejoindre le rassemblement organisé par Acceptess-T sur le parvis de l’Hôtel de Ville.
Devant le silence assourdissant et complice des pouvoirs publics et des institutions, devant la violence quotidienne que vivent les personnes trans, intersexes, racisées travailleur,se,s du sexe, handies, grosses, séropositives.
Voici notre constat : l’État nous assassine. Les expulsions et les violences policières frappent particulièrement nos adelphes racisé,e,s, travailleur,se,s du sexe, vivant avec le VIH ou un handicap.
Les agressions, violences, meurtres et assassinats transphobes sont en hausse, comme les suicides : la transphobie d’État pousse certain,e,s d’entre nous à attenter à leurs jours.
Les barrières administratives, la psychiatrisation constante, les difficultés d’accès à un logement, à un emploi constituent une spirale infernale dont nous ne parvenons pas tou,te,s à nous extraire.
L’épidémie de COVID, qui s’ajoute à celle du VIH, aux conséquences tant sur le plan sanitaire qu’économique et sociale a frappé de plein fouet la communauté trans.
Seule la réponse communautaire, fondée du l’auto-organisation, a permis de rompre avec l’isolement, d’accéder à des soins, à un logement, mais aussi à de la nourriture, afin de limiter la précarisation de nos existences.
Les communautés trans font partie des pans entiers de population abandonnés par les pouvoirs publics.
Nous sommes en deuil, toujours fier,e,s, véner et pas prêt,e,s à se taire.
Rejoignez-nous pour commémorer, revendiquer et exiger :
- Nous exigeons une plus grande accessibilité des démarches de transition pour les personnes trans et intersexes.
- Nous exigeons l’arrêt des mutilations des personnes intersexes.
- Nous exigeons la fin de la psychiatrisation et des violences médicales envers les personnes trans et intersexes, racisées, handies, grosses.
- Nous exigeons une réelle lutte contre les discriminations à l’embauche et au travail pour toutes les personnes trans, intersexes, racisées et handies, grosses, séropositives.
- Nous exigeons des moyens concrets pour la formation des personnels enseignants, administratifs, sociaux et médicaux à l’accueil des personnes trans et intersexes pour une prise en charge humaine et digne au quotidien.
- Nous exigeons la reconnaissance du travail du sexe sous toutes ses formes dans le droit commun et la suppression de la loi de pénalisation des clients des TDS, laquelle pénalise et précarise avant tout et principalement les travailleur,se,s du sexe. Nous exigeons une politique d’État qui accompagne les TDS et cesse de les criminaliser en finançant et en médiatisant en permanence les associations abolitionnistes.
- Nous exigeons une hausse des contributions et des budgets alloués aux associations de santé communautaires présentes sur le terrain auprès des personne trans, intersexes, racisé·e·s, psychiatrisé·e·s et travailleurSEs du sexe.
Face à la transphobie d’État, tou,te,s dans la rue le samedi 20 novembre pour commémorer nos mortes et crier haut et fort :
L’ÉTAT NOUS ASSASSINE !
20 novembre – Rassemblement TDoR initié par ACCEPTESS T
Dernière minute : il est décalé à la place St Gervais : au lieu d’être sur la face ouest de l’Hôtel de Ville, c’est face est, en bordure de la rue de Lobau (entrées habituelles à la mairie).
Le 20 novembre, nous commémorons le TDoR, la journée du souvenir trans 🕯
Partout dans le monde, des personnes sont assassinées parce qu’elles sont trans. Nos frères et nos sœurs sont aussi poussé.es au suicide, enfermé.es, expulsé.es, abandonné.es face à la pauvreté et au covid.
Rejoignez-nous samedi 20 novembre à 18h pour se retrouver, se recueillir ensemble, se révolter ensemble.
🔥 Nous n’oublions pas !
Trans assassiné·es, agressé·es
expulsé·es, suicidé·es
ETAT COMPLICE
22 novembre – Bi’Causerie : Bi’Cause reçoit Priscillia de The Sorority
Animatrice de cette communauté bienveillante de protection, d’entraide et de partage entre femmes et personnes issues des minorités de genre qui développe ; une application y a été développée dans ce but.
Notre amie, rencontrée lors du festival féministe Genres et sexualités le 25 septembre, nous présentera ses principes, modes de fonctionnement, les précautions prises…
Décembre
1er décembre – Marche contre le SIDA
Extrait de l’évenement offciel FaceBOOK
https://www.facebook.com/events/2749286105363752/?fbclid=IwAR0r9_9TFJUslsdX-rDf64EP_mqKH6hyek9lHno7Qf7Jj2Co-Ap_skbjPrc
Initiée chaque 1er décembre depuis 1989 par Act Up-Paris, la Journée mondiale de lutte contre le sida est une journée internationale consacrée à la sensibilisation de la pandémie du virus.
Mercredi 1er décembre 2021 à 17h30, Act Up-Paris organise la manifestation pour la journée mondiale de lutte contre le sida à Paris.
Départ à 18h30
Parcours :
Place de la Bastille –> Rue de la roquette (pause place Léon Blum) –> Boulevard Ménilmontant –> Boulevard de Charonne –> rue de Bagnolet –> Arrivé au 102 bis rue de Bagnolet
La marche s’achèvera à la Flèche d’Or aux environs de 20h30 pour :
– Un temps de prise de parole ouvert aux personnes séropositives
– Le déploiement du patchwork des noms des mort·e·s du VIH/Sida
– Une Bénédiction des Sœurs de la Perpétuelle Indulgence du Couvent de Paname
– Un repas et une prise de parole de la cantine des femmes battantes
– Une expo photo
Notre communiqué :
PRÉCARITÉ SANITAIRE, RIPOSTE COMMUNAUTAIRE
Le 1er décembre est la journée mondiale de lutte contre le VIH-sida. D’ordinaire, c’est une journée pour se souvenir de nos mort·E·s mais dans ce contexte pandémique, elle nous permet également de faire le point sur la lutte contre le VIH-sida, alors que l’attention générale est portée sur l’épidémie de Covid.
Le Covid a mis en évidence les failles majeures du système de santé et la volonté des politiques de vouloir le privatiser. Nous, usager·E·s du système de santé, souhaitons réaffirmer notre soutien aux soignant·E·s en lutte.
Si le Covid a démontré à la population que les inégalités de santé et les précarités étaient structurantes de notre société,
si l’ on n’a probablement jamais autant parlé de la santé publique,
si l’on a pu nous dire que « nous sommes en guerre »,
le VIH-sida n’a jamais été autant invisibilisé.
Avant d’évoquer le souvenir de nos mort·E·s, nous sommes obligé·E·s de revenir sur les conséquences du Covid dans nos luttes.
Au-delà de notre invisibilisation, la chute du nombre de dépistages du fait de la crise sanitaire liée au Covid-19 est le présage d’un retard dans la découverte de personnes contaminées, de leur mise sous traitement, de leur prise en charge, des impasses thérapeutiques et une hausse probable des contaminations, sans parler des effets délétères sur la santé mentale.
Cette baisse des dépistages touche avant tout les populations les plus exposées :
les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH), les personnes nées à l’étranger, les travailleur·SE·s du sexe, les personnes trans, les usager·E·s de drogues (UDI) et les personnes incarcérées.
Face à ce retard, un rebond s’impose, et il ne peut passer que par des décisions politiques ambitieuses et immédiates.
Nous exigeons aujourd’hui des prises de positions nettes des élu·E·s, au niveau local et national
. Les personnes nées à l’étranger constituent la première population touchée par les contaminations en France. Les conditions d’accueil, la précarité, les violences sexuelles sont les principaux facteurs de contaminations. De plus, ces personnes font face à une maltraitance administrative organisée pour empêcher leur accès aux droits.
L’État à travers l’Office français d’intégration et d’immigration (OFII) instrumentalise la santé à des fins de contrôle. Les personnes nées à l’étranger séropositives ou touchées par d’autres maladies se heurtent à un système malhonnête et opaque, incarné par la Bibliothèque d’information sur les pays d’origine (BISPO). Le conseil d’État n’a pas été en mesure de la rendre publique car elle n’existe pas, mais souligne pourtant qu’elle a existé.
L’État permet donc à l’OFII d’agir en toute impunité, en se basant sur une bibliothèque fantôme, hors du cadre de la loi, pour débouter et déporter le plus de personnes possible, alors même qu’elles ne pourront pas se soigner dans leur pays d’origine.
Il est urgent que l’OFII et le ministère de l’intérieur soient privés de la compétence d’examen et d’avis sur les étranger·E·s malades et que le ministère des Solidarité et de la Santé reprenne la main sur ce sujet. L’OFII n’est pas le seul organisme qui pratique l’opacité, la Caisse nationale d’assurance maladie pratique également le culte du secret. Ses lettres réseaux, directives internes qui permettent la mise en œuvre des lois non seulement pour les personnes étrangères malades mais également pour le reste de la population ne sont pas publiques et dans les faits impossibles à consulter.
Il est manifeste que l’accès à la santé et le recours aux droits font l’objet de pratiques illégales et contraires à l’éthique. Les personnes nées à l’étranger ne sont pas les seules victimes de la préemption de compétences par le ministère de l’intérieur. Concernant l’usage des drogues, la situation est catastrophique.
Les politiques prohibitionnistes, les postures virilistes, moralisatrices et martiales nous plongent encore plus loin dans le désastre. Là aussi, il est urgent que le ministère des Solidarités et de la Santé reprenne la main sur ce sujet pour la mise en place de véritables campagnes de prévention et une politique nationale de réduction des risques pour les usager·E·s de drogues. Nous rappelons qu’il est nécessaire de garantir aux usager·E·s de drogue un accès aux droits sociaux et au logement.
Alors que nous venons de commémorer le TDOR, les agressions, violences, meurtres et assassinats transphobes sont en hausse, comme les suicides : la transphobie d’État pousse certain·E·s d’entre nous à attenter à leurs jours.
Les barrières administratives, la psychiatrisation constante, les difficultés d’accès à un logement, à un emploi constituent une spirale infernale
L’épidémie de COVID et ses conséquences tant sanitaires qu’économiques et sociales ont frappé de plein fouet la communauté trans.
Seule la réponse communautaire a permis de rompre l’isolement, d’accéder à des soins, à un logement, mais aussi à de la nourriture, de pallier la précarité.
L’attaque systématique du droit à la santé alors qu’il devrait être pour toutes inaliénable relève le validisme profond qui structure notre société capitaliste et hétéro patriarcale.
Que nous soyons séropos, malades chroniques, handi·E·s, nos vies sont jugées, estimées, hiérarchisées entre « productifs » et « improductifs » et leur valeur différenciée selon que nous dérogeons à la norme valida-centrée et à ses exigences de rentabilité.
La lutte pour la déconjugalisation de l’AAH (Allocation Adulte handicapé) que nous menons est un exemple du validisme d’État qu’il nous faut combattre.
L’obstination idéologique de ce gouvernement à naturaliser les inégalités et les rapports de domination structurels n’a qu’un but : le désengager de ses responsabilités alors qu’il défend des lois injustes qui nous vulnérabilisent jusque dans nos couples et renouvelle les conditions de notre oppression.
Nous n’accepterons jamais que notre droit l’autonomie et à l’autodétermination soit assujetti au revenu d’un.E autre et que ceuxCELLES parmi nous qui doivent vivre avec l’AAH, déjà assigné·E·s par l’État à la pauvreté, soit plus longtemps contraint·E·s à une dépendance financière infantilisante et dangereuse dans leurs couples.
Les prisons et lieux d’enfermement sont toujours des endroits où la santé et l’accès aux soins sont quasiment inexistants et dépendent du bon vouloir de l’administration pénitentiaire.
Alors que la loi santé de 2016 prescrit une égalité en terme de réduction des risques, les personnes détenues n’ont toujours pas accès à des seringues stériles.
13 décembre – Assemblée thématique décisionnelle de Bi’Cause
sur les « règles de vie ».
Seulz les membres de Bi’Cause voteront, mais si vous souhaitez y assiter sans être membre, c’est possible. Merci d’envoyer un mail.