Bi’Causerie du 9 novembre 2020.
Texte d’invitation
À 16 jours de la journée internationale de l’élimination de la violence à l’égard des femmes, vous proposons une Bi’Causerie avec Giulia Foïs ; journaliste, elle anime chaque semaine « Pas son genre » sur France Inter. Dans « je suis une sur deux », elle témoigne du viol dont elle a été victime il y a 20 ans, de l’enquête et des trois ans de procédure qui ont suivi.
Extrait
Je vais me permettre de te tutoyer, tu ne m’en veux pas ? On ne se connaît pas, c’est vrai. Mais vu ce qu’il vient de t’arriver, je crois qu’on a quelques points communs.
Giulia Foïs
Alors on va faire un truc, si tu veux bien : je t’écris maintenant, et toi, tu me lis quand tu veux. D’accord ? Moi, j’ai des choses à te dire. Toi, sens-toi libre d’en faire ce que tu veux. D’ailleurs, c’est peut-être par là que je devrais commencer : sens-toi libre de tout, tout le temps, et surtout de refuser. Ton « non » est un droit élémentaire. Au-delà du respectable, il est inaliénable. Même si on vient de te le piétiner. Alors, par exemple, tu peux dire : « Non, Giulia, je ne te lirai pas, pas tout de suite, et peut-être même jamais. » Mais je vais juste poser ça là.
Pourquoi il faut lire « Je suis une femme sur deux », de Giulia Foïs.
La journaliste Giulia Foïs publie le livre le plus intense de ce printemps où elle raconte son viol, et l’après. Rencontre avec une combattante.
22.04.2020 par Sophie Rosemont
https://www.lofficiel.com/pop-culture/pourquoi-il-faut-lire-je-suis-une-sur-deux-de-giulia-fois
Écouter la Bi’Causerie
La Bi’Causerie ayant eu lieu sur Discord à été enregistré.
La première heure est la prise de parole de Giulia Foïs et des interaction avec elle.
Durant la deuxième heure, c’est la discussion entre les personnes présentes.