La Triche – cinéclub 7ème Genre

affiche du film la triche

La Triche : film proposé par l’association le 7ème genre, dont plusieurs membres de Bi’Cause sont allés voir.

Projeté le 18 janvier 2016 au Brady en présence de la réalisatrice, Yannick Bellon.

Info-film

Film français, 1984

Genre : Drame
Origine : Français
Réalisateur : Yannick Bellon
Musique : et Catherine Lara
Acteurs / rôles:
Victor Lanoux : le commissaire Michel Verta.
Anny Duperey : Nathalie Verta.
Valérie Mairesse : Marilyn.
Xavier Deluc : Bernard Mirande.
Michel Galabru : Jean Morane / Sylvain Morane.
Roland Blanche : Manuel Garcia.
Michèle Simonnet : Marianne.
Patrick Raynal : René Villedieu.
Durée : 1h40

Dès les premières scènes du film nous sommes prévenus, le commissaire Michel Verta a un amant de passage et retrouve amoureusement sa femme à Bordeaux après un séjour à la capitale.

Le commissaire est alors appelé à enquêter au sujet du meurtre d’un homosexuel,tout juste assassiné : Michel Galabru, magistral.

Lorsque le commissaire rencontre Bernard pour les besoins de l’enquête la rencontre est tout sauf anodine avec ce charmant musicien.

Et lorsqu’il trouve des prétextes pour le voir et le revoir tout sera alors possible, nous le savons. Des regards, des moments partagés, rien n’est dit, un espace sensible s’installe subtilement. De moments partagés en moments partagés le jeu de la séduction se déploie avec raffinement et simplicité, c’est une vraie rencontre, les deux hommes se découvrent et le soir Michel retrouve sa femme, Annie Duperey et son fils.

La Triche vu par une  Bi’Causiennne

« J’ai voulu faire un film sur la liberté d’aimer  » nous précisa Yannick Bellon le soir de la projection  » La bisexualité exprimait le mieux la liberté de l’amour. Elle dérange car la vie oblige à se définir et les bis ne peuvent être catalogués nulle part. »

Sous couvert de polar, Yannick Bellon nous invite à explorer les méandres de la vie d’un homme bisexuel marié, conscient de cette double sensibilité et attirance charnelle et amoureuse, il s’autorise à vivre qui il est.

Un film à voir et à revoir, sorti en 1984 et qui n’a pas pris une ride, Chapeau bas madame Bellon et merci pour ce beau film.

 

Valérie