Bi, Pan et +

La bisexualité est le fait d’éprouver de l’attirance sexuelle et/ou émotionnelle et/ou sentimentale pour les personnes de tous sexes et de tous genres.

La bisexualité n’est donc pas « une tendance à aimer autant un sexe que l’autre ». Outre que le degré d’attirance à l’égard des différents sexes et genres varie largement d’une personne à une autre, cette « définition » ne tient pas compte de la diversité des genres ni de celles des émotions et des sentiments qu’une personne peut éprouver tout au long de la vie.

Si le mot bisexualité n’existe que depuis le début du XXe siècle, de tout temps et en tout lieu il a existé des personnes éprouvant des attirances bisexuelles. La bisexualité n’est ni un « effet de mode » ni une « invention » récente.

Être bisexuel·le ne détermine en rien le type d’activité sexuelle que l’on a ou que l’on aura, pas même la fréquence ou la nature des rapports.

Ce qui est vrai pour les autres sexualités, l’est tout autant pour la bisexualité. L’étendue du choix ou le nombre de relations potentielles n’a jamais déterminé la nature des relations humaines, sexuelles ou sentimentales.

Être bisexuel·le n’interdit aucunement de construire une relation de couple.

En 2011, une enquête de l’IFOP indiquait que 55% des bisexuel·le·s sondé·e·s vivaient en couple, ce qui est très proche de la moyenne nationale qui est d’environ 58% (voir les chiffres de l’INSEE) et supérieur au homosexuel·le·s qui vivent à 46 % en couple.

Être bisexuel·le n’implique pas d’être plus « infidèle ».

L’infidélité — dont la perception varie d’une personne à l’autre — n’est pas l’apanage d’une sexualité plus qu’une autre. Par ailleurs, de nombreux sites ouvertement dédiés aux rencontres extraconjugales existent et ils s’adressent quasi exclusivement aux hétérosexuel·le·s…

Ainsi, la bisexualité est donc une orientation sexuelle comme les autres ainsi que le déclare le Conseil de l’Europe :

L’Assemblée parlementaire rappelle que l’orientation sexuelle est une fraction profonde de l’identité de chaque être humain et qu’elle englobe l’hétérosexualité, la bisexualité et l’homosexualité.

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Pourtant, la bisexualité est souvent moquée ou méprisée, voire même niée ; ce qui est difficile à vivre à tout âge. Pour y remédier, il faut que, toutes et tous, quelle que soit notre orientation sexuelle, nous ouvrions et garantissions l’espace pour que la bisexualité soit reconnue et acceptée. C’est le rôle que s’est donné Bi’Cause.

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